De moi à moi

Nous poursuivons nos essais culinaires. Voilà une recette qu'on a bien apprécié, inspirée d'une recette du site Ricardo cuisine.

Pour cette recette pour 4 personnes, il faut : 

- 180 de quinoa

- 1 oignon émincé

- 2 poivrons de couleur

- 1 courgette

- 3 cuillère d'huile d'olive

- 4 oeufs

- 60ml de sauce soya

- 3 cuillères à soupe de sirop d'érable

- graines de sésame et une cuillère d'huile (en remplacement de l'huile de sésame)

- du piment en poudre pour remplacer le tabasco (ou une cuillère à café de tabasco)

1. Dans une casserole d’eau bouillante salée, cuire le quinoa environ 15 minutes. Égoutter.
2. Entre-temps, dans une grande poêle à feu moyen-élevé, dorer les légumes dans 2 cuillères à soupe d'huile jusqu’à ce qu’ils soient tendres. Réserver au chaud.
3. Dans une autre poêle antiadhésive à feu moyen-élevé, casser délicatement les œufs et les cuire dans le reste de l’huile, d’un côté seulement, de 2 à 3 minutes ou jusqu’à ce que le blanc soit cuit et le pourtour légèrement doré. Saler et poivrer.
4. Dans un bol, mélanger la sauce soya, le sirop d’érable, les graines de sésame, l'huile et le piment en poudre.
5. Répartir le quinoa dans un plat de service et y placer les légumes. Garnir des œufs et napper de la sauce.

Ahlala quel lourd fardeau d'être une femme...! Mais alors une femme et une mariée, ça ajoute un peu au fardeau ! Si, si je vous assure... Voici donc les 4 drames de la mariée : 

1. Pipi time ! 

Je vous mets dans l'ambiance "rêve de mariée" : vous êtes magnifique dans votre belle robe princesse avec votre traîne de 3 mètres (parce qu'il faut pas lésiner sur les moyens), vous dites 'oui' à l'homme que vous aimez, vous passez une journée merveilleuse avec vos proches, bref tout se déroule comme prévu. Le temps est au beau fixe, le soleil est chaud et vous craignez la déshydratation donc vous buvez de l'eau (ça serait moche de tomber dans les pommes au moment de dire oui !), puis c'est le vin d'honneur et vous vous faites plaisir avec un ou 2 verres entourée de votre famille et de vos amis, vous virevoltez légère et insouciante d'invités en invités. Commence le repas et une petite gène s'installe, au départ l'air de rien, puis de plus en plus pressante... Horreur malheur ! Vous avez envie de faire pipi !!! (musique d'horreur). C'est le moment où vous réalisez qu'avec votre belle robe et sa traîne de 3 mètres, ça va pas être possible. On respire, des solutions existent.

- La plus courante c'est de glisser doucement à l'oreille de vos demoiselles d'honneur ou témoins "c'est pipi time" et de vous rendre toute ensemble aux toilettes. De là, on investit (toujours toute ensemble) les toilettes pour handicapé et les demoiselles remplissent leur devoir de tenir la robe pendant que vous répondez à un besoin primaire urgent, le tout assise à l'envers sur les toilettes (pour de plus amples explications, des croquis et des vidéos existent sur internet). L'intimité entre vous et vos demoiselles d'honneur/témoins prend fin le jour J ; après ça, vous pourrez dire que vous être vraaaiment proches. C'est une option qui pourrait être tout à fait envisageable, bien que je souffre encore parfois de pipiphobie aïgue (la pipiphobie est l'impossibilité de faire pipi si quelqu'un risque de vous entendre). Ouais je suis grave... mais je vous jure je me soigne ! 

- Une autre option révolutionnaire : parce que plus d'une mariée souffre de pipiphobie (non je ne suis pas la seule, j'en suis sûre !) y'en a une qui a inventé le sac à pipi ! Quesaco ? Une image vaut sûrement mille mots

C'est basique : un sac, un trou pour mettre ses jambes et on remonte la robe dedans. Si c'est pas merveilleux ! 

- l'option de la couche culotte. Bon ok, faut oser...

- il reste le choix de ne pas boire et de risquer de tomber dans les pommes de déshydratation... c'est un choix qui se discute ! Je pense qu'il faut peser les pour et les contre.

2. Les mystères corporels de la femme

Ah les hormones ! Ces petites choses merveilleuses qui font qu'on évolue un peu chaque jour : ça joue sur nos humeurs (j'y reviendrais), mais ça joue aussi sur notre morphologie ! En tout cas chez moi c'est flagrant... il y a une évolution physique constante et je voulais tout particulièrement vous parler de mes boobs (une fois n'est pas coutume). Comment tourner ça de façon poétique ?... euh... ouais... non y'a pas ! Je vais me contenter de "par moment ils grossissent et par moment ils rapetissent" (c'est loupé pour l'alexandrin mais j'ai au moins la rime !). Alors bon, je vous laisse imaginer la chose : essayage de la robe n°1, je nage légèrement dans le haut de ma robe, la vendeuse commande donc une taille de moins ; essayage n°2, je ne nage plus du tout dans ma robe, à vrai dire j'ai gagné 3 bonnets donc ça ne ferme plus (pas de stress, y'a les retouches) ; essayage n°3 après retouches : eh merde, ils ont rétréci au lavage ou quoi ?! Bah ouais, je renage ! Et le jour J ??? SURPRISE ! 

Je vous dis pas l'angoisse de tomber accidentellement enceinte avant le jour J (le genre de problème qui ne peut pas tomber sur le marié, vous en conviendrez)... alors là, ton corps il fait tout ce qu'il veut, comme il veut, et il en à rien à faire de ta robe en taille 34 ! 

3. Les menstruations (j'ai élevé le niveau de langage pour essayer de faire un peu plus classe parce que mon article entre le pipi et les seins, c'est quand même limite... Je vais encore être censurée sur facebook, à coup sûr...)

On peut faire tous les calculs savant qu'on veut, comme on le veut ; n'empêche que quand on pose la date du mariage un an à l'avance, on n'est pas à l'abri d'avoir une compagnie mal venue le jour J... Je parle bien sûr des règles. Vous allez me dire que le reste de l'année on vit pas trop mal avec. Certes, MAIS le reste de l'année quandon on les a, on évite de mettre une robe blanche, on peut aller aux toilettes toute seule, on s'en fout d'avoir un bouton d'acné sur le nez, et on survit tant bien que mal aux crampes diverses et variées tranquillement dans n otre coin. Le jour J c'est pas la même ! Là franchement, j'ai pas de solution... c'est la merde, c'est tout ! L'option tranquillité de ce côté-là c'est d'être enceinte le jour J, mais attention il peut y avoir d'autres inconvénients (cf point précédent... et je n'évoquerai même pas la nausée au beau milieu de la cérémonie)

4. Les hormoooones (encore elles !) et la sensibilité féminine

Je termine par le point qui m'angoisse vraiment pour le coup ! Le reste, on va se débrouiller en fonction de ce que le ciel nous donnera ce jour-là. Mais les hormones qui nous rendent émotionnellement pas très adaptées, celles-ci je les crains comme la peste. Je n'aime pas les clichés mais je dois bien avouer que je suis une petite fleur fragile, fort émotive. J'irai pas jusqu'à dire que je pleure pour rien, mais une fois j'ai versé une larme (ou deux) devant une famille en or parce qu'ils ont gagné beaucoup d'argent... et de temps en temps, quand je suis dans les bras de mon amoureux et que je prends conscience de combien je suis heureuse, eh bien je pleure de joie. Vous voyez pourquoi je suis un peu dans le caca ??? Non ? Bah moi je vais vous le dire : je vais passer ma journée de mariage à CHOUINER ! C'est comme si ça y était. Voilà comment je vois les choses : moi qui pleurniche, qui ai les yeux tout rouges et tout gonflés sur toutes les photos (paie ton photographe pour avoir de beaux souvenirs de cette journée), qui sème des mouchoirs dans l'allée de l'église tel le petit poucet, qui ressemble à une fontaine vivante (le gens me jetteront des pièces de monnaie en faisant un vœu...). Je ne parle même pas du fait qu'aucun maquillage ne sera assez waterproof pour surmonter ça, ni de combien je vais être ridicule. Pourquoi, mais POURQUOI ai-je voulu me marier ???! (oui, j'en suis là). Alors voilà, j'essaie une désensibilisation. Pour l'instant, c'est un échec total : je regarde des vidéos de mariées qui entrent dans l'église et je chouine, je chouine, je chouine devant mon écran... et le pire, c'est que je les connais même pas ! Alors message spécial à mes témoins, prévoyez de nombreux mouchoirs ! 

Voilà... c'était les 4 drames d'être une femme (et une mariée). Mais à chaque fois que je m'en plains, mon chéri amoureux me dit "si t'étais pas une femme, on ne se marierait pas"... <3

CA Y EST ! Eh oui, ma robe est enfin arrivée ! Je n'y croyais plus.

J'étais allée faire mes supers essayages en décembre (article de décembre) et j'avais choisi LA robe, un vrai coup de cœur. La vendeuse m'avait dit qu'elle me recontactait courant avril pour les retouches. Autant dire que je trépignais d'impatience à l'idée de remettre ma robe ! Au 1er avril, j'étais dans les starting blocs et j'y croyais à chaque fois que j'entendais mon portable sonner. Il y en a eu des déceptions ! Vers le 20 avril, en l'absence de nouvelles, je téléphone à la boutique et une nénette me répond (voix suraiguë de pimbêche) : "si on vous a pas appelé c'est qu'elle n'est pas là", point barre. A priori ça lui aurait cassé un bras de vérifier, juste au cas où. Je commence franchement à me dire que ma robe s'est perdue quelque part, qu'elle va finir comme une pauvre petite robe de mariée jamais portée. J'en parle avec chéri, je lui dis "on va faire un mariage nudiste si ça continue !" Mon cher et tendre qui sait comment me détendre me dit "ah oui ! Je suis sûr que ça existe !" et nous voilà, à regarder sur internet un reportage genre "vis me vie de mariés nudistes". On rigole bien mais je souligne que peut-être le prêtre n'approuvera pas. Mon amoureux a réponse à tout "bah Adam et Eve, ils étaient habillés peut-être ?". Bon, blague à part (enfin, blague... faut le dire vite, moi je ris jaune !) je continue donc de patienter.

Mais vers le 10 mai, je ne peux pas m'empêcher de rappeler. Merde alors, je me marie dans 3 mois, il faut peut-être se presser le troufignon, non ? Ok, 3 mois c'est long mais la vendeuse m'avait dit avril, et scoop du siècle : avril c'est pas mai ! (Vous sentez le stress qui commence à monter ?...). Je tombe alors sur un monsieur qui me refait la fameuse réponse "si on vous a pas appelé c'est qu'elle n'est pas arrivée", mais il doit entendre la dépression dans ma voix donc il vérifie avant de me dire que non, vraiment elle n'est pas là. Je commence à me visualiser nue comme un vers m'avançant vers l'autel, mais voilà pas qu'il me rappelle 10 minutes après, parce qu'en fait ils en ont une mais y'a pas de nom dessus donc c'est peut-être la mienne mais il faut ma taille pour vérifier.  L’ascenseur émotionnel avant qu'il me dise "ah bah non, c'est pas votre taille, c'est pas la votre". Moi j'étais à deux doigts de lui dire "mais vous voulez pas me la donner quand même ?". Ce qui me retient c'est qu'il ajoute qu'il attend une commande 2 jours plus tard et que ma robe sera très sûrement dans le lot ; qu'il faut vraiment que je m'attende à un appel lundi soir (qui me délivrera de mon désemparement). Vous voyez venir la suite ? Non ? bah je vous le mets dans le 1000 : pas d'appel le lundi suivant, ni le mardi, ni les jours d'après ! Je commence à me demander comment annoncer à nos invités que finalement il y a un thème vestimentaire (si on peut dire) à notre mariage : "tout nu et tout bronzé" ! Bah ouais les gars, si moi je suis sans ma robe, vous croyez quand même pas que vous allez pouvoir venir tout beau, frais et pimpant dans vos belles tenues ?!

Le 23 mai, je n'y tiens plus et je rappelle, rien à faire de passer pour une chieuse, je suis prête à virer harceleuse s'il le faut ! Et là, OOOOOH Miracle ! Ma robe est arrivée ! (vous constaterez qu'ils ne m'ont pas appelé ! Quid du "si on vous appelle pas c'est qu'elle n'est pas là" ???!). Je cale les retouches 2 jours plus tard, je sautille, je suis légère comme un pinçon, je vais retrouver ma robe ! Enfin... ça c'est les 2 premières heures... ensuite, je débute une nouvelle séance de stress. 

Les angoisses de la mariée sur la robe c'est un truc de fou et c'est sûrement alimentée par les histoires terribles que je lis des unes et des autres sur internet...: Et s'ils ont pas commandé la bonne ? Et si elle est trois fois trop grande ? Et si je ne rentre pas dedans ? Et si finalement je ne l'aime plus et je me trouve moche dedans ?...etc. Je vous entends rire d'ici et vous êtes en train de vous dire qu'il y a un happy ending à cette histoire et que c'est du stress dans le vide ? Eh bien non ! Voici le grand jour venu et je vais aux retouches avec ma petite maman. La vendeuse part chercher ma robe et je guette discretos sur le cintre si c'est la bonne taille, si c'est la bonne robe (j'ai un petit doute parce qu'une robe de mariée sur un cintre bah ça ressemble à rien !). Mais finalement au moment de l'enfiler, c'est bien elle. Je commence à me détendre, à me sentir heureuse, il n'y a plus qu'à la fermer, et là... c'est le drame ! Oh si si elle ferme, il faut juste pas que je mange, bouge ou respire le jour J et ça se passera trèèès bien. Bah oui, le jour de l'essayage la vendeuse m'avait dit que le modèle était un petit peu grand pour moi et qu'elle allait me le commander avec une taille de moins. Depuis, j'ai perdu 5kg donc ça aurait dû être nickel. Sauf que là ça ne passe pas au niveau de la cage thoracique et à part m'enlever un os ou un sein, ça va pas le faire, peu importe le régime drastique que j'entreprends. Qui plus est, j'ai pas envie de faire un régime drastique et je n'en connais pas qui permettent de réduire la cage thoracique ! Donc, la couturière va la reprendre, "la lâcher un peu" comme elle dit. Bon, sinon c'était super cool de mettre ma robe ! On sent le jour J qui se rapproche et j'ai hâte que Monsieur l'amoureux me découvre dedans ! 

Prochain rendez-vous pour le robe pris pour le 11 juillet et normalement je repars avec :D En attendant, je continue à stresser "et si malgré les retouches ça ne ferme toujours pas ?"... Bon, ce ne sera pas un mariage nudiste, mais peut-être juste un mariage "cul à l'air !" : qui me suit ???

Avec mon cher et tendre, nous avons décidé d'innover et de tester une nouvelle recette par semaine. Pour l'instant, ça n'avait pas été de total réussites et nous comptons modifier les recettes de nos premiers essais culinaires. Mais aujourd'hui, nous avons un gagnant (sûrement parce qu'on a déjà bien modifié la recette). Nous étions donc partis sur un mahi-mahi teriyaki, sauf qu'on n'a pas trouvé de mahi-mahi, ni de mirin, ni de pois sucrés... bref, il nous manquait un quart des ingrédients mais on s'est quand même lancé et c'était DE-LI-CIEUX ! 

Pour cette recette, pour 4 personnes : 

- 2 filets de perche du nil chacune coupée en 2 (à défaut de mahi-mahi)

- 225g d'haricots plats (à défaut de pois sucrés)

- 1 petit oignon

- 150ml d'eau (à défaut de mirin)

- 75ml de sauce soja sucrée

- 7g de fécule de maïs

- des graines de sésame

- de l'huile

- du riz, mélange 3 riz

- Émincer l'oignon. Faire revenir l'oignon et attendrir les haricots plats dans une poêle avec une cuillère à soupe d'huile. Saler et poivrer.

- Mélanger l'eau, la sauce soja et la fécule de maïs

- Parsemer les filets de graines de sésame

- Réserver sur une assiette l'oignon et les haricots. Faire cuire dans la même poêle les filets de perche. Puis y ajouter le mélange sauce soja et laisser épaissir. En enrober les filets. Quelques minutes avant la fin de la cuisson, rajouter les haricots et l'oignon.

- A servir avec du riz. 

Y'a plus qu'à déguster ! C'est très bon, ça a de la gueule et en plus c'est vraiment très simple à faire. On a adoré ! 

J-100 les gars ! Ca ne rigole plus ! Mais non, je n'ai pas un calendrier sur lequel je barre les jours ! J'ai simplement une super application avec un décompte jour, heure, minute, seconde (eh ouais, à la seconde prêt, je peux vous dire dans combien de temps se déroulera notre mariage !).

Bref, maintenant on arrête de faire mumuse sur les applications de mariage et on s'y met sérieusement car dans un peu plus de 3 mois, nous y sommes ! 

Mais pour l'instant, on profite des préparatifs : entre temps forts où on sent bien que ça se rapproche grandement et moments de rigolade ! Le stress n'est pas encore là :) 

Je commence avec ce moment de rigolade. Lors de nos dernières vacances à Amsterdam, nous nous sommes rendus au parc fleuri de Keukenhof et voilà-ti pas que dans une des salles, je découvre... une robe de mariée !!!!! Oubliée ma robe tant adorée, celle-ci elle en jette carrément avec son petit 2m de hauteur ! Je me suis extasiée devant et mon chéri de me dire "bah non... on pourra pas danser avec un truc pareil !"... genre, comme si c'était dans les plans de Monsieur l'Amoureux de danser avec moi  Bon, on rit, on rit, mais il n'est pas question que je reparte sans une photo avec THE ROBE. Alors j'attends sagement mon tour derrière la file des jeunes filles qui veulent leur photo et ensuite je prends la pause ! J'avais pourtant dit que chéri ne me verrait dans aucune robe de mariées avant le jour J (Il est déjà convenu qu'au lendemain du mariage on se mâte les photos de mes essayages de robes parce que j'ai trop envie de partager ce moment avec lui et je souffre d'une grande frustration depuis plusieurs mois !), mais tant pis, je fais une exception pour celle-ci !

Un peu plus sérieusement, samedi dernier nous nous sommes rendus chez le traiteur pour la dégustation de notre repas de mariage. Aller-retour express le temps de récupérer le tout et de rentrer déguster les plats tranquillement chez nous. Ne comptez pas sur moi pour dévoiler le repas du jour J. Mais je peux vous dire qu'on a apprécié et validé ! Hâte d'y regoûter en tant que Mme S. : cela devrait avoir une autre saveur ! 

Autre étape, la rédaction de notre déclaration d'intention. Dans le cadre du mariage religieux, il faut rédiger une lettre. C'est un mélange entre une lettre de motivation sur les raisons qui nous poussent à vouloir nous marier à l'église et une explication de notre projet de vie en tant que couple chrétien. Bon, autant vous dire que Monsieur l'Amoureux et moi-même nous abordions la rédaction de cette lettre avec peu d'enthousiasme. 1ère remarque de chéri : "on doit pouvoir trouver des modèles sur internet, non ?"...  il était clairement encore moins motivé que moi. J'essaie donc de lui vendre le truc "non, non on va le faire sérieusement, tu vas voir ça va être sympa de discuter de tout ça"... 2ème remarque de chéri : "ouais super, je suis ravi de faire une rédaction..". BON ! Il a fallu motiver les troupes. Ceci dit une fois qu'on s'est posé et qu'on a réfléchi ensemble sur les raisons de notre mariage, sur l'importance qu'on donnait à cet acte et surtout sur la vision qu'on avait de notre couple et comment on imaginait notre vie maritale, tout cela est devenu assez sympathique. Pas question de mentir : ce n'est pas notre croyance indéfectible qui nous mène à nous marier à l'église. On a donc exposé nos raisons et notre façon de vivre en couple. On a réfléchi aussi à quels seraient les défis que nous rencontrerions dans notre vie maritale et à la façon dont on souhaitait les relever. On a finalement trouvé l'inspiration et ça nous a permis d'avoir une belle discussion sur nous : une pause dans la frénésie des préparatifs qui permet de se rencentrer sur l'essentiel. 

A voir si le prêtre valide lorsque nous le verrons dans 10 jours ! 

Les faire-parts ! Enfin ! Nous en voyons la fin ! Au départ, c'est rigolo à imaginer et à réaliser, mais passé le 40ème, c'est beaucoup moins fun ! Heureusement, nous avons étalé la confection et les envois pour ne pas saturer.

Ca me tenait à coeur de faire notre faire-part DIY. Je craignais de regretter car il y en a de si beaux maintenant par internet, mais finalement 0 regret, j'aime le nôtre. Que dis-je ? LES nôtres ! Eh oui, car nous n'avons pas un, mais 2 faire-parts ! Il y a l'officiel et il y a l'officieux. Bon, petit retour en arrière, je vais vous expliquer tout ça. 

L'officiel 

En cherchant sur pinterest, j'avais trouvé une idée de faire-part que j'adorais : les faire-parts puzzle. J'ai longuement réfléchi à la confection, avant de me rendre compte que ce serait difficilement réalisable par nous-mêmes et que ce n'était pas une idée pratique quand on a plus de 10 invitations à réaliser. J'étais donc prête à abandonner l'idée lorsque j'ai eu l'idée du tangram. C'est une forme de puzzle aussi, mais beaucoup moins complexe à réaliser et moins fragile aussi. Mais bon, j'imaginais mal un faire-part en forme de canard, de chat, ou de bonhomme asiatique... C'est en faisant des recherches que j'ai trouvé qu'on pouvait faire un cœur avec les formes du tangram ! On peut tout faire avec un tangram, c'est ça qui est merveilleux. L'idée ayant aboutie, je l'ai proposée à chéri. Je pensais qu'il trouverait ça trop original, trop décalé ; mais non, il a accepté ! Pour la photo, nous sommes tombés d'accord sur une photo de notre couple prise à notre insu par ma soeurette et que nous adorons tous les 2. Si je me suis occupée du prototype du faire-part, c'est Monsieur l'Amoureux qui a géré les finitions sur ordinateur et l'impression. Ensuite, nous avons fait un super atelier découpage et montage. Et le résultat : 

L'officieux

Mais qu'est-ce que c'est que cette histoire d'officieux ?! Eh bien oui, nous avons 2 faire-parts. Chéri ne s'est pas opposé à la confection du faire-part tangram, il était même carrément pour ; par contre, il ne se voyait pas donner ce faire-part à ses collègues : pour le coup, notre faire-part était trop original, trop décalé... bref, pas dans le bon esprit ! Mon amoureux ne voulant pas que je me prenne la tête m'a dit "non mais je m'en occupe, je ferai un papier et puis voilà !" Je ne pouvais bien évidemment pas laissé faire ça ! On n'est pas des pecnots ! Et finalement, là où d'autres futures mariées auraient pété un câble, moi j'étais très contente de réaliser un 2ème faire-part. Parce que choisir c'est renoncer, et qu'en choisissant le faire-part tangram, j'avais renoncé à un faire-part plus classique, mais que je trouvais aussi très beau. C'était donc pour moi, la possibilité de réaliser ce 2ème faire-part, tout simple avec juste un napperon en papier pour le style. 

Voici le résultat : 

Et puis les faire-parts, quand tu les as fait, tu te dis : on est bon ! Mais que nenni ! Déjà, il faut bien se dire que ce qui coûte le plus cher dans les faire-parts, c'est l'envoi ! Bientôt les timbres à 10euros, qui feront regretter le temps des pigeons voyageurs...Quant au plus chiant, ce n'est clairement pas de découper les mêmes formes des dizaines de fois ; non, c'est d'écrire les adresses ! Et encore, je vous cache l'envers du décor sur la constitution de la liste des invités... (quoique, peut-être un article à venir ;)) Bref, les joies insoupçonnées du mariage ! 

A la base, je n'aime pas le mélange chocolat/fruits. Pourtant je me suis laissée convaincre quand Monsieur l'Amoureux m'a proposé une recette de cake banane/chocolat, trouvée sur le site papilles et pupilles. J'ai finalement adoré ! 

Pour se faire : 

- 150g de sucre roux

- 150g de beurre

- 2 oeufs

- 300g de farine

- 1 cuillère à café de bicarbonate de soude

- 1 sachet de levure chimique

- 1/2 cuillère à café de sel

- 3 bananes très mûres

- 150ml de lait

- 150g de pépites de chocolat

- 1 cuillère à soupe d'arôme vanille

Préchauffez le four à 160°C (chaleur tournante), sinon 180°C.

Beurrez et farinez le moule à cake.

Dans un saladier, mélangez la farine, le bicarbonate, la levure chimique et le sel.

Coupez le beurre en dés. Mélangez-le au sucre jusqu’à ce que le mélange blanchisse. Ajoutez ensuite les œufs un par un en continuant de battre, puis ajoutez le mélange à base de farine. Mélangez bien. Ajoutez ensuite le lait et la vanille liquide. Votre pâte doit être homogène.

Écrasez les bananes grossièrement à la fourchette, ajoutez-les à la pâte. Mélangez délicatement puis ajoutez enfin les pépites de chocolat.

Versez la préparation dans le moule, puis enfournez pour 1 heure de cuisson. Vérifiez la bonne cuisson du cake en y plantant la lame d’un couteau. Elle doit ressortir sèche.

Nous avons profité des vacances d'avril pour nous rendre quelques jours à Amsterdam ! Ce sont nos vacances retrouvailles : notre première pause dans le quotidien depuis le retour de chéri. C'était aussi l'occasion de laisser de côté les préparatifs du mariage pour quelques jours et de découvrir de beaux endroits ! On s'est quand même pris à rêver au prochain grand voyage : notre voyage de noce ! Mais rien n'est calé de ce côté-là ! Bref, pause mariage ! Nous voilà Amsterdam ! C'est une destination que j'avais envie de découvrir depuis un bon bout de temps.  Chéri connaissait déjà la ville car il y était allé il y a quelques années avec son frère. En plus d'Amsterdam, pour que ce soit aussi un peu la découverte pour lui, nous avons décidé de visiter aussi les alentours. Du coup, nous avons pu profiter des moulins de Kinderdijk, du parc de Keukenhof, de la plage et des petits villages au nord d'Amsterdam (et le tout sous le soleil, s'il vous plait !). 

JOUR 1 : les moulins de Kinderdijk et Amsterdam-Noord

Sur la route en direction d'Amsterdam, nous avons décidé de faire notre pause de midi et de prendre le temps de visiter les moulins de Kinderdijk. Il s'agit de 19 moulins construits au XVIIIème et le site est classé au patrimoine mondial de l'UNESCO depuis 1997. Les moulins c'est une des spécialités du pays ! Ca permet aux néerlandais de gérer l'eau qui est omniprésente ! Il y a même toute une partie du pays qui se trouve sous le niveau de la mer. Un fonctionnement unique avec des polders et des moulins pour gérer tout ça. Au retour des vacances, on s'est maté un "c'est pas sorcier" (en souvenir de notre enfance) sur les polders pour un peu mieux comprendre comment ça fonctionne. Je vous mets le lien : 

Bon, la partie technique, j'imagine qu'on aurait pu la découvrir si on avait payé une entrée sur le site donnant le droit à 2 visites de moulin et des explications par audioguide. Nous, on a fait le choix de ne pas faire la visite complète et simplement de se balader le long de ces moulins. On a adoré ! Un paysage unique qui nous plongeait directement dans l'ambiance du pays. 

On a ensuite profité de la première soirée pour découvrir le périmètre où nous logions, et plus particulièrement Amsterdam-Noord et les anciens chantiers, qui ont retrouvés une deuxième jeunesse à coup de lieux branchés et conceptuels (un peu perchés somme toute) et de beaux tags et murs décorés. 

JOUR 2 : le jardin de KEUKENHOF

Pour ce deuxième jour, nous avons choisi de nous rendre à Keukenhof : le fameux jardin aux tulipes (principalement) ouvert 2 mois dans l'année et qui brasse des milliers de touristes ! Bah oui, parce que aux Pays-Bas, il y a les moulins et les tulipes ! A environ une demi-heure de route d'Amsterdam, dépaysement garanti ! Ici les champs de tulipes ou de jacinthes nous mettent des couleurs plein les yeux ! Evidemment, les néerlandais ont senti le filon et on donc fait un jardin où on peut se balader au milieu des fleurs. Il vaut mieux arriver tôt le matin car c'est vite envahi. Il y a de quoi faire sur place : nous sommes arrivés vers 9h et repartis vers 14h (le bon moment pour partir au vu de la foule présente !). On a beaucoup apprécié les parterres de fleurs mais aussi les salles décorées (salles des roses, salles des orchidées). Bref, un bien bon moment ! 

JOUR 2 et 3 : Amsterdam 

Amsterdam est une ville vraiment atypique avec ses canaux, ses maisons qui penchent (si, si je vous assure), ses vélos, son quartier rouge, ses coffee shop. Bref, c'est très dépaysant ! Je me disais, si Paris c'est bourgeois-chic, Amsterdam c'est bourgeois-bohème. Pas ininteressant en somme. Nous nous sommes posés de nombreuses questions pendant notre séjour à Amsterdam... Et on a passé pas mal de temps les soirées sur internet à chercher nos réponses. Entre autre, mais pourquoi les maisons penchent-elles ?? Moi personnellement ça me ferait flipper d'y habiter ! Et est-ce que les gens sentent qu'ils penchent à l'intérieur ? Bon, les théories sont nombreuses sur cette inclinaison particulière... moi j'en suis restée à l'idée que les architectes néerlandais n'avaient pas le compas dans l'oeil ! Autre question sur le quartier rouge : mais pourquoi les filles dans les vitrines ? Nous aurions surement eu une réponse complète et détaillée en visitant le musée de la prostitution, mais on s'est abstenu. Ah ça, c'est un truc à voir ! Mon chéri, qui devant ma tête un chouïa ébahi, me dit "tu pourras dire que ton amoureux t'a emmené aux putes, c'est peu commun, non ?"... bon, on s'est contenté de faire nos touristes. Dans un autre style, nous avons beaucoup aimé le béguinage : un lieu unique, caché derrière une porte : une église et quelques maisons, d'un calme paisible qui dénote avec la rue voisine très bruyante. Comme dit le Routard "incroyable havre de paix au coeur de cette ville trépidante". 

Si Amsterdam est à voir, nous avons quand même quelques griefs à apporter. C'est une ville faite pour les vélos, mais vraiment faite que pour les vélos ! Et d'ailleurs, ils se croient parfois un peu tout permis. Si tu es en voiture à Amsterdam, bon courage à toi ! Nous n'avons testé que les autoroutes (et les nombreux bouchons qui vont avec) et ça nous a suffi. Ils ont des autoroutes de fou ces néerlandais : il y a des voies qui arrivent de partout, tout le temps. Ne pas penser à conduire, ou pire, à se garer à Amsterdam ! Mission délicate ! Si tu es à pieds à Amsterdam (notre cas), re-bon courage à toi ! Déjà il faut être attentif à ne pas se faire rouler dessus par un vélo ; ensuite, les trottoirs c'est pas leur truc ! Ou en tout cas, c'est clairement pas destiné aux piétons, donc tout y traîne : des motos, des vélos, des seaux, des trucs et des machins... Et le piéton zigzague dans ce joli petit cirque. De même, j'avais rêvé marcher le long des canaux ce qui est mission impossible : le long des canaux, il y a des voitures et des vélos garés. Si tu veux voir l'eau de près, tu passes sur les ponts (en regardant bien avant de traverser pour ne pas te faire rouler dessus par un vélo, mais ça, tu l'avais compris). Nous avons aussi passé notre chemin pour les musées de la ville qui sont paraît-il top. Pour la maison d'Anne Franck, réservation sur internet 2 mois à l'avance ou attente devant la maison pendant des heures. Les autres musées ont des prix qui parfois frôlent la folie. Comme il faisait beau, on a favorisé les extérieurs.

JOUR 4 : Les villages du lac Ijssel (région du Waterland, au Nord d'Amsterdam). 

Nous avons préféré ces petits villages à Amsterdam : on retrouve les canaux, mais on est au calme. Premier village, Durgerdam : on est à 7km d'Amsterdam mais dans un monde paisible, parallèle ! De l'eau et des oiseaux, et de jolies petites maisons... il doit faire bon y vivre ! 

Après on enchaine : l'ancienne île de Marken qui nous séduit par son cadre paisible et ses rues labyrintiques... parfois un peu trop paisible et un peu trop labyrinthe (Ne va-t-on jamais ressortir d'ici ? dans la soirée, ça ferait un bon début de film d'horreur...), puis Monnickendam et Volendam qui nous plaisent moins, et enfin Edam qui divise mon coeur et celui de mon chéri (moi j'ai adoré !)

Après une petite pause à contempler la douloureuse vie amoureuse d'un canard (Ah je vous assure que mon chéri ne s'ennuie pas avec moi !), nous voilà repartis, direction Zaanse Schans. Ici, c'est du monté de toutes pièces pour les touristes : des maisons et moulins du XVIIè et XVIIIè y ont été déplacés, à la base pour une sauvegarde du patrimoine. L'entrée du site est gratuite mais le parking est exhorbitant ! Le mieux est d'aller se garer un peu plus loin et de revenir à pieds, sinon, ça fait mal au porte-monnaie ! Malgré la tourismania du lieu, on a bien apprécié parce qu'il faut bien avoué que ça a de la gueule ! 

Après 6 mois de préparatifs intensifs pour le mariage, j'en ai eu un peu marre... Oui, c'est bon, je vous entends avec vos huées : "comment ça marre ? c'est trop génial d'organiser un mariage ! On peut pas dire un truc pareil"... Certes, dire que les préparatifs d'un mariage font chi** c'est comme de dire d'un bébé qu'il est moche : on peut le penser mais on n'est pas censé le dire ! Sauf que, bah je le dis quand même ! (du coup, ça peut vous rassurer si je vous dis que votre bébé est beau, c'est que je le pense : j'ai pas ma langue dans ma poche :D).

Au départ des préparatifs, t'es à fond, tu t'extasies devant les photos de robes de mariée, tu zyeutes discretos quand tu passes devant un magasin de mariage ou une bijouterie... et puis, t'as choisi ta robe, tes bijoux, ton alliance et y'a plus de magie. C'est comme de choisir le mari : tant que tu le cherches, tu t'éclates. Après t'as trouvé et y'a plus qu'à attendre que le temps passe pendant le reste de ta vie ! (BLAGUE ! Faites pas vos outrés !).  Pareil pour la déco, au départ, tu cherches en tout sens, tu fais des tableaux pinterest, tu trouves des supers idées qui déchirent. Et puis, après, tu te rends compte que les supers idées qui déchirent coûtent 2000 euros alors tu prends des idées qui déchirent un peu moins (le porte monnaie) mais qui sont tops aussi mais après faut les réaliser... Le 1er centre de table fait par mes mimines, c'est drôle, c'est sympa à faire, t'es fière de toi, au bout du 5ème c'est juste chiant. Et ça, c'est pour toutes les décos ! Pour moi le pire, fut le faire-part (article à venir) : j'ai étalé la confection et l'envoi sur plusieurs mois, mais à la fin, ça devenait franchement gonflant ! Les derniers ont été faits hier ! Normalement, c'est dernière nous ! Enfin... presque car j'ai pas fait les enveloppes ! Bon, déjà le 60ème faire-part à découper et monter c'est plus trop l'éclate, mais alors écrire l'adresse, coller les timbres et lécher l'enveloppe, c'est le genre de trucs qui te donnent envie d'envoyer un sms "on se marie, tu peux venir si tu veux" en envoi groupé !

Bon vous l'avez compris, j'ai été saisie par la dépression de mi-préparatifs. Pour ne rien arranger, mes efforts de régime pour être encore plus belle dans ma robe, sont en train d'être réduits à néant depuis le retour de mon cher et tendre (3 restos en 3 semaines, ça n'aide pas !)... Je suis à 2 doigts de contacter son chef pour voir s'il a pas une petite mission à lui proposer pour les 4 mois à venir ! ENCORE 4 mois...  !! Moi j'ai juste envie d'être le jour J, de dire OUI à mon chéri et de festoyer. 

HEUREUSEMENT, sur le long chemin de l'attente pour se dire oui, il y a des moments qui remotivent ! Top 3 des moments remotivants de la semaine : 

1. Moment n°1 : le coup de fil qui fait plaisir : Nos alliances sont prêtes !!! Et avec 2 semaines d'avance s'il-vous-plait ! J'étais excitée comme un petit colibri quand j'ai entendu la nouvelle sur mon répondeur ! Ni une, ni deux, nous avons décidé de nous rendre à Metz ce week-end pour les récupérer et aller aussi chercher le costume de Mister l'Amoureux qui est prêt depuis une semaine (voir le moment n°2). Petit coup de stress avant l'arrivée à la boutique pour moi : "et si finalement je ne l'aime plus ?", "et si ils se sont plantés dans la gravure ?", "et si c'est pas la bonne taille ?", "et si...". Bref, j'ai des tendances catastrophistes ! Mais, rien de tout cela : on est arrivé et on a récupéré nos 2 belles alliances à la bonne taille, à la bonne gravure (sortez la loupe pour la mienne !). J'étais aux anges ! 

2. Moment n°2 : le costume de Monsieur l'Amoureux à la bonne taille ! Là encore, j'étais un peu en mode catastrophiste avant d'entrer dans la boutique "et si ils l'ont mal coupé et qu'il lui va aux fraises ? ou qu'il ne rentre plus dedans ?" Aux essayages, j'avais trouvé mon cher et tendre très beau. Là, il essaie juste vite fait le pantalon pour voir si les retouches sont bonnes et hop ils se rhabillent aussi vite. J'ai même pas pu profiter un peu !  Mais je ne désespère pas tout de suite. On décide de profiter d'être en ville et d'avoir le costume sous la main pour aller choisir une cravatte/noeud pap' (non je ne dirai pas ce qu'il portera). Et la première boutique fut la bonne : nous avons trouvé en moins de temps qu'il ne faut pour le dire ! Retour à la maison, Monsieur range le costume dans l'armoire, mais il n'était pas question d'abandonner la partie aussi vite : "mon chéri, tu réessayes ton costumes en entier qu'on voit si tout va bien ensemble ?" (eh eh malinx le lynx !). Victoire ! Mon chéri renfile son costume... Alors, certains diront que je ne suis pas objective mais qu'est-ce qu'il est beau ! Le jour J, je vais bien le dissimuler jusqu'au moment qu'il me dise oui, sinon y'en a bien une qui va me le voler !

3. Moment n°3 : chéri s'investit dans les préparatifs ! De ce côté là, je n'ai pas à me plaindre depuis le début. C'est moi qui ai fait les recherches pour ce que je voulais pour notre jour J, mais il a eu un oeil et un avis sur tout. Il m'a aussi bien aidé pour toute la partie informatique pour la réalisation de nos faire-parts. Par contre, j'ai beaucoup avancé en solo sur les préparatifs pendant son absence. Là, Monsieur est de retour et il n'hésite pas à mettre la main à la pâte. Et franchement, les découpages, assemblages de faire-parts, bah ça passe vachement mieux à 2 ! 

Voilà pour cette semaine ! De nouveaux moments sympas sont à venir dans les préparatifs : à la fin du mois, on va goûter nos repas de mariage (aïe ! encore un coup pour le régime !) et dans le mois je devrais avoir des nouvelles de ma robe de mariée et prévoir le rdv pour les retouches 

Eh oui ça y est ! Après 4 loooooongs mois d'absence mon cher et tendre est de retour ! Il est très heureux d'être revenu et de retrouver sa petite râleuse favorite qui l'embête beaucoup et assène régulièrement "J'ai-le-droit-parce-que-tu-m'as-abandonné-pendant-4-mois" (dit avec une voix de petite râleuse de 5ans). Ouais c'est moche de jouer sur sa culpabilité, mais j'assume ! A peine de retour, je l'ai mis dans l'ambiance du mariage : il n'y a plus une minute à perdre car notre grand jour est dans 4mois et demi ! Mais avant tout, on s'est retrouvé... retour sur une semaine de retrouvaille bien remplie ! 

JOUR 1 : le retour du guerrier ! 

Je lui avais dit "mon chéri si tu n'es pas revenu pour mon anniversaire, tu peux rester où tu es, j'annule le mariage !" (je suis une vraie chieuse, oui) et lui il me répondait qu'il serait laaargement rentré... si largement, qu'il est rentré le veille de mon anniversaire ! On a frôlé l'accident diplomatique ! Evidemment, il revient un lundi, parce que sinon c'est pas drôle, et il arrive comme une fleur dans la matinée alors que moi je suis au travail ! Je suis donc un "chouïa" énervée (un chouïa comme Chouya, pour ceux qui connaissent le chat obèse de mes parents qui répond à ce doux prénom) à l'idée de passer la journée, puis la semaine au travail au lieu de profiter de mon chéri qui est en vacances... mais bon, rien ne peut vraiment gâcher ma joie de le retrouver en fait ! 

Mon amoureux à ramener des supers-bons-pas-gras-du-tout-et-sans-sucre-gâteaux du Liban... un petit délice qui glisse entre les doigts (non c'est pas gras je vous dis !) Et pour fêter son retour, nous mangeons une raclette ! Pour moi, c'est la fin de 4 mois de régime, de 4 looongs mois de soupe 5 soirs par semaine. BREF, c'est la fête ! 

JOUR 2 : c'est mon anniversaire ! 

J'ai mal dormi parce que mon chéri n'a pas le ronflage discret et que mon cerveau s'est déshabitué..., je dois m'extirper de la maison sans réveiller mon amoureux en vacances, j'ai une longue journée de travail, MAIS c'est mon anniversaire ! Et en rentrant, mon chéri me donne un petit emballage cadeau tout sourire : il m'offre un très beau bracelet que je porterai le jour du mariage. Il est PARFAIT (le bracelet hein !... mais non le chéri aussi !). Et devinez ce qu'on mange ??? Bah de la soupe... Voilà voilà ! Joyeux anniversaire à moi ! (ne vous inquiétez pas, ça s'améliore dans la semaine)

JOUR 4 : une sortie en amoureux

J'ai zappé le jour 3 qui était comme le jour 2 mais sans anniversaire et aussi avec de la soupe donc... sans grand intérêt. Mais, jeudi, on a décidé d'aller au restaurant pour fêter nos retrouvailles et mon anniversaire. Je laisse monsieur choisir le restaurant et il me propose une soirée en amoureux au château des Monthairons. Ca change de la soupe ! Nous sommes déjà allés dans ce château pour des repas de travail, mais c'est la première fois juste nous 2. Le cadre est romantique, royale, idyllique, parfait. Nous avons mangé comme des rois ! Tout était délicieux ! Petite note spéciale pour le plateau de fromages avec une trentaine de choix différents... si ça c'est pas la classe ! Avant le dessert, on nous amène une assiette avec des mignardises sucrées où il est écrit "Joyeux anniversaire"... oh mon super chéri si romantique !!! eh bah non même pas, il m'a assuré qu'il n'avait rien dit du tout... ce qui nous mène à 2 théories : nous sommes sur écoute ou bien c'était destiné à la table voisine ! Quoiqu'il en soit c'était sympa et c'était bon (tant pis pour les voisins !). Et le dessert nous a achevé : imaginez du bonheur dans une assiette... 

Allez une petite photo du lieu : 

JOUR 5 : on attaque les choses sérieuses...

Quand mon chéri m'a demandé ce qu'on faisait de notre vendredi, notre 1er jour en amoureux, j'ai lancé "on pourrait allé à Metz ?". Chéri étant ok, c'était le moment d'ajouter "comme ça on peut aller choisir nos alliances et ton costume !". Comme je suis fourbe !  Nous voilà donc partis pour les 2 derniers grands choix de notre mariage. Nous avons commencé par les alliances car Monsieur l'Amoureux n'était pas très chaud pour l'essayage de costume... le shopping c'est pas son truc, et ce même pour la tenue d'un des plus importants jours de sa vie. Moi j'étais excitée comme une puce ! 

Donc les alliances ! On était au clair : de la qualité sans se ruiner. Exit les bagues à 2000E... on s'aime mais y'a des limites !^^ Pour Monsieur, pas de réel choix, il a la bague de son grand-père mais la question c'était soit faire fondre et refaire à partir du métal, soit une remise à taille. Pour moi, j'ai eu beau zyeuter des modèles sur internet, je n'avais pas eu de coups de coeur et je restais assez vague sur mes envies. Première boutique, je vois de bien jolies bagues mais plus belles sur leur support qu'à mon doigt. Il y en a une qui sort du lot mais seulement parce que c'est la moins pire : les trucs qui brillent de partout, c'est pas pour moi !  Et puis quelle idée d'avoir les bagues dans un modèle si petit qu'elle ne m'allait qu'à l'auriculaire, et encore ! Pourtant mes doigts ne sont pas des jambonneaux ! Même que je perds mes bagues depuis mon régime à base de soupe alors hein ! La vendeuse propose à Monsieur l'Amoureux de faire un devis par téléphone avec les créateurs de je ne sais où avant d'envoyer sa bague et de la retrouver ensuite... bon, nous ne sommes pas emballés par l'idée ni l'un ni l'autre. On continue notre recherche et l'on passe devant 2 boutiques dans lesquelles on n'ose pas entrer au vu des prix exorbitants des bijoux en boutique... peut-être à tord mais on n'est pas très aventureux. Finalement, on tombe sur une boutique, on rigole du nom qui ne fait pas très sérieux. Ils ont un large choix d'alliances et quelques unes me tapent dans l’œil en vitrine. Aux essayages, il y en a une qui sort clairement du lot : pas besoin d'aller ailleurs ce sera celle-ci. Et pour mon chéri, ce sera une remise à la taille, dégravage et regravage. Ah la grande question du gravage... qu'écrire ? Les dates ? les prénoms ? une phrase romantique coupée en deux en mode cucul la praline ? Tout est possible tout est imaginable... certains font même graver des blagues ! Genre, tu paies ta bague un bras pour y écrire "vers l'infini et au-delà"... moi pas comprendre ! Chéri est tellement plus pragmatique, il me tue : "ce qui est bien quand c'est gravé c'est que si on la perd, on peut peut-être être retrouvés"... J'ai évité de justesse la même gravure que sur le collier du chat : notre prénom et numéro de téléphone ! 

On continue avec le moment que j'attendais tant : le costume !!!! J'étais presque autant excitée que pour les essayages de ma robe, si ce n'est que j'étais accompagnée de Monsieur-grognon-j'aime-pas-essayer-des-vêtements ! Bon, ça n'a pas duré et il a été content de son essayage. Ouais, 1 seul essayage et ce fut le bon. Il faut dire qu'on savait ce qu'on voulait. Enfin presque... Première question du vendeur "plutôt cravate ou noeud papillon ?", et évidemment on ne fait pas la même réponse chéri et moi ! Ca commençait fort. Mais on était d'accord sur la couleur, c'est déjà ça ! Le costume lui allait à ravir ! Mais le problème fut justement la cravate/noeud pap... les couleurs n'allaient pas du tout ! Voilà pas que le vendeur nous propose du rose... euh... ça va pas être possible ! Mais étonnement chéri semblait moins catégorique que moi. Bon, il faut dire que tout lui va, alors forcément ! Le vendeur tombait des nues : à priori, je suis la seule future mariée à ne pas vouloir de rose, c'est LA couleur à la mode. Mouais... mais moi la mode j'en n'ai rien à faire, la preuve nos couleurs de mariage c'est jaune et bleu ! Bon, résultat des courses, le costume est commandé mais on ne sait toujours pas ce que mon cher et tendre portera autour du cou ! 

JOUR 6 : ...et on avance religieusement dans les préparatifs

Samedi, nous avons fait notre 1ère demi-journée de préparation au mariage religieux. On ne savait pas trop à quelle sauce on allait être mangé et je n'étais pas très rassurée. Je savais qu'il allait falloir parler et qu'il y aurait des gens, sauf que nous, on n'aime pas parler et on n'aime pas les gens ! On est donc arrivé en faisant nos méfiants timides. Il y avait là 7 couples, dont des bavards qui nous ont évité de devoir trop parler, le curé qui célébrera notre mariage et un couple accompagnateur. On est ressorti de là en se disant qu'on avait tous les atouts des couples fait pour durer. A défaut d'avoir appris des trucs, on est rassuré et on se sent comme un SUPER couple ! Prochaine date en mai avec juste le prêtre pour parler de notre mariage plus en détail. D'ici là, on a de la lecture et il va falloir choisir nos textes, écrire notre déclaration d'intention,...etc. 

JOUR 7 : il faut battre le fer tant qu'il est chaud

J'avoue qu'après ces 2 journées très "mariage", dimanche devait être la journée pour souffler. Ce que nous avons fait dès l'après-midi en profitant du beau temps pour nous balader. Mais le matin, j'ai encore harcelé mon cher et tendre avec des questions de mariage tant qu'il était dans l'ambiance ! Nous avons donc parlé musiques et avons choisi celles qui marqueraient les grands moments de notre mariage. Ce ne fut pas simple de se décider pour l'entrée à l'église entre les trop rythmées, les pas assez rythmées, les un peu trop mélancoliques... mais bon, le choix est fait et donc ce sera.... ahah ! secret ! 

A bientôt pour la suite de nos aventures !