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Savoir ou ne pas savoir le sexe de bébé : telle est la question !

C'est une question qu'on s'est posée très tôt avec Monsieur le papa. Pour moi, avant la grossesse, il était évident que je voudrais savoir. Et puis finalement, mon amoureux a soulevé l'idée de la possibilité de garder la surprise et aujourd'hui, je suis plutôt dans l'équipe « garder la surprise » alors que lui a sa curiosité qui le titille ! Mais alors quels sont les arguments en faveur ou en défaveur de la connaissance du sexe de bébé ?

 

Connaître le sexe …

 

- … pour assouvir sa curiosité ! On ne sait pas grand chose sur bébé dino et c'est vrai qu'on a envie d'en savoir le maximum possible sur notre enfant à venir qu'on aime déjà tant ! Il suffit de voir comment on s'extasie devant les mesures de son tibia ou de son crâne « un futur marathonien », « un mathématicien »... etc. On le rêve ce bébé, on l'imagine. Et pour se l'imaginer mieux, savoir si c'est une fille ou un garçon, ça peut aider !

 

- … pour préparer les affaires. On a beau dire qu'on ne parle plus de genre, il faut bien avouer que les vêtements, y compris ceux pour bébé, sont quand même très genrés ! Alors, pas facile de prévoir la garde-robe de bébé sans connaître son sexe. Exit les robes et les vêtements trop connotés garçon, exit aussi le rose et le bleu. Nous voilà bien limité ! De même, pour la décoration de la chambre, la reflexion autour des faire-parts... Nous on s'est enlevé une bonne épine du pied en choisissant des couleurs mixte pour la chambre et en préparant des faire-parts mixtes aussi. Reste la question des vêtements...

 

- … pour pouvoir le nommer. Au début, avec Monsieur le papa, on ne trouvait que des prénoms de filles... Bien du mal à dénicher des prénoms de garçons qui nous plaisaient, et je vous parle même pas d'un prénom en commun (j'y reviendrais dans un autre article !). Du coup, on s'est dit qu'en sachant le sexe, on pourrait peut-être éliminer la difficile mission de trouver un prénom de garçon (50% de chance !!)... ou alors on serait forcé à en trouver un, mais qu'au moins, on saurait ce qu'on cherche ! Mais, pour moi, déformation professionnelle oblige, j'entends tellement d'histoire de filles qui s'avèrent être des garçons à la naissance ou vice versa, que j'aurais de toute façon voulu prévoir un prénom de chaque sexe « au cas où ! ». Dorénavant, nous avons trouver nos 2 prénoms et ce qui nous gène un peu, c'est de ne pas pouvoir nommer bébé. De même, Monsieur le futur papa est gêné de toujours dire « IL » parce qu'il trouve que ça devient de plus en plus un garçon dans notre tête. Et si jamais c'était une fille, ce serait bien de l'appeler « ELLE ». Sauf que le neutre n'existe pas en français !

 

- … pour pouvoir se préparer et ne pas être déçus. Voilà qui était un de mes arguments au départ. Je rêvais tellement d'une petite fille, que je me disais que ça pouvait être bien de se faire à l'idée avant la naissance si jamais ce devait être un garçon. Pour chéri, qui voudrait aussi une fille, la question ne se posait pas en ces termes, le plus important était un enfant en bonne santé. Avec les mois qui passent, j'ai revu ma position. Petit à petit, à force de voir bébé aux échographies, de le porter, de le sentir bouger, le sexe de notre enfant n'a plus d'importance. J'aime plus que tout le petit être que je porte en moi ; fille ou garçon, ce sera exactement la même chose et il n'y aura pas de déception. Et voilà comment en 4 mois, mon désir d'avoir à tout prix une fille depuis mes... 5ans je dirais... s'est envolé ! Notre bébé ne sera pas « une fille » ou « un garçon », il sera juste notre bébé parfait !

 

 

Ne pas connaître le sexe...

 

- … pour avoir une super surprise à la naissance et la partager avec nos familles. J'aime beaucoup l'idée de garder la surprise jusqu'à la fin et de découvrir le jour de sa naissance cette information si importante sur notre enfant. Ca ajoute un petit mystère à cette première rencontre. Et puis, je me dis que si le travail est long et douloureux, peut-être que la curiosité de connaître le sexe, en plus de voir bébé pour la 1ère fois, me motivera encore plus à poursuivre mes efforts ! Ensuite, j'ai aussi très envie que l'annonce de la naissance à nos familles soit pleine de surprises pour eux : le sexe, le prénom, la date de naissance, le poids, la taille ! Tout sera à découvrir en une fois ! Alors, je vois bien qu'ils sont impatients de savoir... il y a même une future tata qui veut tenter de soudoyer ma sage-femme, mais... je crois qu'ils seront contents d'avoir la surprise au final ;)

 

- … pour vivre les choses le plus naturellement possible. Bah oui, il faisait comment avant ? Pas d'échographie, pas de connaissances sur bébé avant sa venue au monde. A cette période où on souhaite revenir à des principes plus basés sur la nature, la simplicité, l'évitement du superflux au bénéfice de l'essentiel, il me semble qu'on peut aussi adapter ces principes à la grossesse. Attention, je ne parle pas du fait de refuser les échographies hein ! C'est une merveilleuse évolution de la médecine qui permet de s'assurer du bon développement et de la bonne santé de bébé. Mais y-a-t-il nécessité sociale, économique, médicale ou autre, à connaître le sexe ? Non... Alors on peut probablement s'en passer. Et puis, aujourd'hui, où quand on se pose une question, il suffit de faire appel à l'ami google ou à un tuto youtube et hop on a la réponse, je trouve qu'il peut nous être profitable de réapprendre la patience ! (Parait qu'il va nous en falloir pour élever notre enfant...)

 

- … pour ne pas TROP se projeter. Je pense qu'il est essentiel de se projeter en tant que futur parent et de rêver son bébé, de l'imaginer, de lui penser des caractéristiques physiques, des qualités et des défauts, car c'est bien avant la naissance que débute l'investissement de l'enfant. Et de ces prémisses d'investissement de notre bébé, naîtront les relations précoces qui nous uniront les uns aux autres. Cependant, je ne crois pas que rester dans l'ignorance quant au sexe de bébé entrave notre investissement. On l'imagine déjà marathonien, boxeur ou danseur étoile ; intelligent, mais aussi farceur et ronchon comme ses parents. Et tout cela, rien qu'en le sentant bouger et en ayant les mesures des échographies : notre cerveau, notre imagination, nos projections font le reste.

Pour moi, la crainte, c'est qu'en sachant le sexe, je me projette trop loin, déjà à l'imaginer ado, à penser aux difficultés qu'on pourrait rencontrer pour l'élever...etc...et d'en oublier le moment présent : l'accueil de notre enfant. Et accessoirement, que la tâche me paraisse insurmontable et m'angoisse. Là, je n'ai pas en tête d'élever un garçon qui voudra un jour faire de la mobylette ou une fille qui voudra porter une jupe bien trop courte pour aller au collège, j'ai juste en tête notre petit bébé dont il va falloir prendre soin, accueillir et aimer. Et c'est déjà bien suffisamment stressant comme ça !

 

- … pour profiter à fond de cette première grossesse. Argument phare pour moi ! Je me dis que pour l'enfant suivant, nous demanderons le sexe car il y aura un grand frère ou une grande sœur qui aura besoin de savoir pour se projeter et se préparer à ne plus être enfant unique. Alors, si on veut la surprise, c'est sûrement notre seule occasion. Monsieur l'amoureux me dit que ce ne sera pas forcément le cas, que peut-être on va prendre goût à la surprise !

 

- … pour découvrir la nouvelle ensemble. C'est l'argument qui nous a fait trancher la question jusqu'ici. Il est inimaginable que j'apprenne le sexe de notre enfant sans que Monsieur l'Amoureux ne soit là. Hors à l'écho 1er trimestre, il était absent pour cause de travail et à l'écho du 2ème trimestre ce sont les mesures dues au coronavirus qui ont empêché sa venue. Du coup, la question ne se posait même plus : pas question de connaître le sexe de bébé !

 

Nous verrons à la prochaine écho où nous en serons dans nos têtes et si Monsieur le papa pourra être là ! Bref, savoir ou ne pas savoir ? La question reste ouverte !

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3ème mois

Et là c'est le drame ! Déjà le premier drame c'est que mon cher et tendre s'en va pour 2 mois et me laisse en solitaire. Hors, actuellement, je suis globalement incapable de faire quoique ce soit par moi-même car j'ai la vivacité d'une limace et le sommeil d'une marmotte. Autant dire qu'avoir chéri qui gérait courses, repas et ménage, c'était quand même pas mal...

Le second drame c'est que, les hormones d'un côté, et mon état psychologique faisant le reste, mes nausées s'accentuent carrément... Ca devient difficilement supportable, surtout au réveil où j'ai des hauts le cœur et la nuit où les nausées me réveillent généralement vers 5-6h du matin.

Le troisième drame c'est le diabète gestationnel évidemment.

 

Bon au milieu de tous ces drames, il y a un SUPER moment, c'est l'échographie du 1er trimestre de bébé dino. Forcément, Monsieur le futur papa et moi-même sommes un peu tristes de ne pouvoir vivre ce moment ensemble ; mais en ce jour de Saint Valentin, je suis ravie de pouvoir voir le nouvel petit amour de ma vie : bébé dino ! Quant à futur papa, il se contentera des photos que je lui transmets dès l'échographie terminée. Allez, je vous raconte un peu cette fameuse échographie.

Je n'en menais pas large, en stress total : toujours les mêmes peurs que quelques chose n'aille pas comme il faut ! Sauf que cette fois, j'ai pas mon super chéri pour me rassurer. Il y a juste moi et mes angoisses. Arrivée dans le bureau de la sage-femme, à peine me demande-t-elle si ça va que je fonds en larme ! Alors, elle ne fait pas traîner les choses et me propose qu'on fasse l'échographie pour que je sois rassurée.

Quelle joie de découvrir bébé ! Surtout que cette fois-ci il commence vraiment à ressembler à un bébé ! La dernière fois, il avait fallu croire sur parole la sage-femme quand elle nous avait dit que ce petit truc c'était notre bébé. Puis elle me fait écouter le cœur et je lâche enfin un « cette fois c'est bon je suis rassurée ». Quoique ma réassurance ne va pas durer longtemps, car la sage-femme commence à secouer mon ventre (et bébé avec) comme un prunier : une fois ok, sauf qu'elle recommence et que ça n'a pas l'air de se passer comme elle veut. Après 5 minutes de secouage, elle me dit « bébé est trop replié, je ne peux pas le mesurer, et il n'a pas vraiment envie de bouger ». Ah... si ce n'est que ça ! Je retourne à l'admiration de mon bébé et je la laisse se débrouiller avec ses mesures. Au bout d'un bon moment, elle me dit qu'on va essayer par voie basse... hmm c'est déjà moins marrant et quand elle cherche à faire bouger bébé de l'intérieur, c'est pas ultra agréable. Heureusement, bébé comprend vite que là, c'est pas très agréable pour maman, qu'on a assez joué avec les nerfs de la sage-femme et qu'il faut bouger un peu. Elle peut enfin le mesurer et nous laisser tranquille. Elle prend aussi la mesure de la clarté nucale qui entre dans les calculs pour estimer le risque de trisomie 21. Juste avant de terminer, elle me dit « j'ai une petite idée du sexe », mais je l'arrête aussitôt, pas question de savoir sans papa dino ! Elle m'informe aussi que bébé est prévu pour le 7 septembre : moi qui avais calculé une arrivée fin août, je suis un peu déçue de ce délais supplémentaire. Je repars tout de même toute souriante et avec 2 prises de sang dont une à faire dans les 48h pour le test de la trisomie. Je passe à l'accueil pour prendre tous les rendez-vous jusqu'à l'accouchement : une sacré liste !

 

Après l'échographie, tout se concrétise davantage. Alors le soir, avant de m'endormir, je commence à parler à bébé dino. Je lui parle de son papa, de moi, de combien on s'aime et de combien on l'aime déjà. Ca devient notre petit rituel du soir, de quoi s'endormir paisiblement... avant le réveil nauséeux du lendemain 

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papillote de poisson aux asperges

Autre recette testée cette semaine. Normalement, elle se fait avec du saumon, mais mon chéri a voulu tester avec du rouget. 

 

Ingrédients : 

- poisson de votre choix pour 4 personnes

- une vingtaine d'asperges

- 3 cuillères à soupe de crème fraiche

- une cuillère à soupe d'aneth ciselée

- jus d'un demi-citron

 

Eplucher et cuire les asperges une dizaine de minutes à la vapeur. 

Couper les pointes à 5cm de la tête. Mixer les queues, la crème, le citron, l'aneth, le sel et le poivre. 

Dans 4 morceaux de papier cuisson, déposer le poisson, puis la crème d'asperge puis quelques tête d'asperge et refermer les papillotes.

Faire cuire 10 minutes au four à 180°. 

 

A servir avec des pommes de terre vapeur. 

 

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Gratin quinoa courgette lardons

Ca faisait longtemps, mais qui dit vacances en confinement, dit qu'on a du temps pour tester de nouvelles recettes. Et celle de ce midi, nous a particulièrement séduite. 

Il s'agit d'un gratin quinoa/courgette/lardons, tout simple à préparer et fort bon ! 

 

Ingrédients pour 4 personnes : 

- 200g de quinoa. Nous on a pris du quinoa gourmand parfumé aux épices douces de chez Tipiak et ça apporte un côté épicé délicieux à la recette

- 150g de lardon

- 50g de comté rapé

- 10cl de crème

- 1 courgette

- 2 pincées de noix de muscade

 

Faire cuire le quinoa comme inscrit sur la boite. 

Couper la courgette en dès. Faites revenir les dès de courgette et les lardons dans une poele. Assaisonner (sel, poivre). Quand c'est cuit, y ajouter la crème, le comté rapé et la muscade. Mélanger. 

Dans un plat à gratin, mettre le quinoa, puis le mélange courgette/lardons/crème. 

Enfourner 20 minutes à 180°.

 

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Parlons diabète gestationnel

Le 10 février j'étais convoquée pour une "hospitalisation de jour en gynécologie". Au programme, me préparer à ma grossesse avec un diabète gestationnel. Moi je m'attendais à juste entendre qu'il fallait que je diminue le sucre, ce que j'avais déjà fait depuis l'appel de la sage-femme. Pour autant, j'y allais avec appréhension et stress, ne sachant à quelle sauce j'allais être mangée.

 

1er entretien : la gynécologue

L'entretien qui ne m'a pas servi à grand chose. Si ce n'est quelques vagues explications sur mon pancréas qui ne fait pas son job comme il faudrait, et le fait qu'en tant normal, avec mon taux, on n'est pas diabétique, mais que lors de la grossesse les taux sont plus stricts. Bref, je dépasse ! Elle m'explique qu'on se revoit dans une semaine pour faire le point. 1ere désillusion pour moi... surtout je pense à mon travail, où il va commencer à être compliqué d'expliquer mes absences répétées. 

 

2ème entretien : la nutritionniste

On fait un petit tour d'horizon de ma façon de me nourrir et en gros, elle me dit que je ne mange pas assez ! (ça, je ne m'y attendais pas !) Du coup, elle m'explique comment rééquilibrer les choses. La vraie variante côté sucre ce sera pour mon petit déjeuner. Les changements alimentaires qu'elle me propose me semblent tout à fait réalisables. Franchement, je serai presque rassurée si je ne l'avais pas entendu dire "je vous laisse votre jus de fruits du matin mais si vos taux ne sont pas bons, on l'enlève". Là... je commence à me dire qu'il y a anguille sous roche, que mes taux ne vont pas sortir de mes oreilles et qu'il va bien falloir que je les mesure. J'avais lu sur internet qu'il fallait prendre sa glycémie, mais je m'étais dit "oh non ! quand même pas !". 

 

3ème entretien : l'infirmière en diabétologie

Elle commence directe à vouloir me faire une prise de sang alors que je suis tendue comme un string. Résultat après 2 échecs, elle me dit qu'on va faire autre chose et qu'on y reviendra plus tard. Elle me redonne quelques explications sur le diabète gestationnel. Elle attaque par "le diabète gestationnel touche une femme sur 5 et c'est vous." Elle m'explique que le diabète disparaît généralement avec la fin de la grossesse, mais que je serai plus susceptible que d'autres d'en déclarer un par la suite et qu'il faudra que je surveille cela (j'ai lu plus tard : 7 fois plus de risques que la population normale tout de même !). Sur ces belles paroles, elle me sort son merveilleux appareil de torture pour mesurer la glycémie chaque jour, pas une fois, pas deux fois, mais bien SIX FOIS par jour... Ai-je précisé que les aiguilles ne sont pas mes copines, aussi petites soient-elles ? Après un essai, force est de constater que je ne kiffe pas ! Mais bon, c'est pour le bien de bébé dino et on ferait n'importe quoi pour lui. Je comprends assez vite combien tout cela va être handicapant au quotidien : test avant chaque repas et 2h après le début de chaque repas. Mes horaires de travail et d'entretiens n'étant pas flexibles, ça me semble compliqué. Du coup, elle m'explique quels chiffres lui sont essentiels et quelles données je peux zapper si vraiment ça le fait pas dans mon emploi du temps. Si le régime alimentaire permet d'équilibrer le diabète et que mes chiffres sont bons, alors, on réduira le nombre de test dans la journée. Par contre, si les taux sont mauvais ou le deviennent la grossesse avançant, il faudra que je fasse des piqûres d'insuline. C'est à peu près là qu'elle m'a complètement perdue et que je me suis mise à pleurer toutes les larmes de mon corps. J'ai eu beau dire que c'était les hormones, elle m'a pas trop cru ! Tant et si bien qu'elle a fini par me demander si c'était une grossesse désirée et si mon mari était soutenant ! Effectivement, je ne devais pas respirer la joie de vivre ! Après une bonne respiration, il a fallu se réatteler à la prise de sang et MIRACLE, ce fut un succès !

 

La semaine suivante, retour à la maternité pour le rendez-vous avec la gynécologue qui après un regard rapide à mes glycémies, me dit « Votre accouchement c'est en septembre ? Ca va être long, allez on va alléger tout ça ». Dorénavant, je ne dois faire mes glycémies 6 fois dans la journée que 2 jours par semaine et les autres jours, je me contente de 3 glycémies ce qui est déjà pas mal.


 

Ce que tu découvres sur le diabète après quelques semaines :

- que le sucre, c'est peut-être pas la vie, finalement. Les premières semaines, je faisais clairement la grimace devant mes petits suisses sans sucre et j'avais dit à Monsieur l'amoureux « si quand j'ai accouché, tu ne me ramènes pas un paquet de sucre avec une petite cuillère, c'est pas la peine de venir ». Mais, après quelques semaines, mon palais s'y est fait et maintenant même mes petits suisse sans sucre me paraissent suffisamment sucrés. La semaine dernière, nous avons testé un gâteau sans sucre et bah c'était fort bon !

- Que tes taux de glycémie ils vivent leur vie et ne dépendent pas uniquement de ce que tu manges. Effectivement, même en mangeant deux fois la même chose, les taux peuvent être très différents : les mystères du corps humain !

 -Que le riz, c'est maaaaal ! Quelle ne fut pas ma surprise quand mon taux à tout explosé le jour où j'ai bêtement mangé du riz blanc... Bon depuis, je me suis mis au riz complet et ça va beaucoooup mieux !

- Qu'il y a un truc appelé « phénomène de l'aube » qui va te DEPRIMER bien plus que la fin de Titanic. Le phénomène de l'aube c'est le fait que la glycémie augmente, sans raison, juste pour faire chier, au moment du lever... alors même que tu n'as rien becqueté depuis 10h... Bon, en l’occurrence, après 2 semaines, mon mini phénomène de l'aube est reparti comme il était venu !

- Que ton sang a un flux étonnant. Entre les prises de glycémie où tu appuies 10 minutes sur ton doigt pour capter une petite goutte de sang en mode « mais merde alors, je suis pas humaine ou quoi ? » et celles où tu te vides littéralement de ton sang par un mini-trou et que tu pars en courant en quête d'un mouchoir en criant « hémorragie ! Hémorragie ! »

- Que ce diabète est la meilleure chose qui pouvait t'arriver. ATTENTION, phrase à prendre avec des pincettes ! Déjà parce que c'est pas cool d'avoir ton corps qui fait n'importe quoi et qui risque de mettre bébé en danger ; ensuite, parce que je ne suis pas au bout de la grossesse et que je peux encore déchanter. MAIS, à l'heure actuelle, quand je vois que je prends peu de kilo et qu'à part mon bidon, le reste a plutôt tendance à diminuer, bah je suis plutôt contente de ce régime forcé !

- Que le nouvel objectif de ta vie c'est d'avoir une semaine avec que des taux dans les limites désirées ! Et quand ça arrive, tu cries « champagne ! »... bah non, qu'est-ce que je raconte... tu cries « jus de fruit ! », bah non, non plus... tu cries « verre d'eau... » ! Ouais...

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Le 2ème mois

Ce deuxième mois est marqué par l'accentuation des symptômes de grossesse : JOIE... et par quelques événements qui rendent tout ça bien plus concret. 

 

On profite des soldes et on achète une poussette super-sonic ! 

Avant même la première écho, on a sauté sur une bonne occasion côté poussette. C'est chéri qui a géré et étudié la question à coup de comparatifs et de vidéos. Finalement, on a rapidement trouvé notre bonheur. J'ai quand même eu un temps d'arrêt en disant à chéri : "et si ils sont plusieurs là-dedans (zyeutage vers mon utérus), qu'est-ce-qu'on fait de notre super poussette conçu pour 1 ?". On a donc regardé de près les délais de rétractation et on a constaté que d'ici là, on serait au clair sur le nombre d'habitants sous mon nombril. Quand la poussette est arrivée, on a exploré la chose longuement. Pour moi, c'est une grosse bouffée de stress qui s'est invitée... Alors que chéri s'exerçait à plier et déplier l'engin (s'amuser comme un petit fou en somme), je lui ai dit "il faut qu'on le renvoie d'où il vient". Regard interloqué de Monsieur futur papa "la poussette ?" et moi de répondre "non le bébé". Quelques larmes plus tard (j'accuse les hormones) et les mots rassurants de mon cher mari, j'étais remise d'aplomb. Mais quelque chose me dit que ce ne sera pas le seul moment de doute de cette grossesse. 

 

On craque et on commence à préparer la chambre de bébé !

Il est bien trop tôt pour ça, me direz-vous, mais on n'a pas pu résister à se lancer corps et âme dans l'accueil de bébé dino. Alors dès ce deuxième mois, on a retapissé sa future chambre ! Il faut dire que j'avais envie de participer un petit peu à ce retapissage tant que je le pouvais physiquement et puis, avec l'absence prévue de chéri pour 2 mois, on s'est dit que ça, au moins, ce serait fait ! Bon, pour ce qui est de ma participation, elle fut très limitée : la fatigue est bien présente ! Et puis j'avais une invitée le week-end où on s'y est mis ! Du coup, c'est chéri qui s'est énervé tout seul sur la pose du papier peint !

 

1ère échographie : entre émotion et soulagement

Le 14 janvier, nous avions rendez-vous de bonne heure pour la 1ère échographie de bébé dino. Heureusement que chéri était avec moi car j'étais dans un état de stress proche de l'apoplexie ! Après quelques questions, ce fut le grand moment. Quel soulagement ! Un petit bébé qui ne ressemble certes pas à grand chose mais qui est en pleine forme ! Et franchement c'est le plus beau ! Emotionnés nous étions quand, pour quelques secondes, nous avons entendus battre son petit coeur pour la première fois. C'est officiel, il y a bien un petit être vivant qui grandit en moi. On ressort de là avec un rendez-vous pour une deuxième échographie dans un mois et avec une prise de sang longue comme le bras à faire prochainement. 

 

Dur dur d'être enceinte

Les maux de grossesse encore discret du 1er mois s'accentuent de plus en plus. En tête, les nausées... et si je pense que je n'ai pas à me plaindre par rapport à d'autres, être nauséeuse du matin au soir, et parfois même la nuit, bah c'est pas folichon. Et je lis partout qu'il faut apprendre à connaitre ses nausées pour mieux les gérer ; moi je veux bien, mais j'ai l'impression qu'il n'y a pas de règles fixes. Parfois le matin, parfois quand j'ai le ventre vide, parfois quand j'ai le ventre plein, parfois en pleine nuit. La fatigue devient aussi plus difficile à gérer : au travail, je commence à bailler dès midi... autant dire que les après-midi sont longues ! Et le soir, je ne me couche jamais après 21h30, comme les poules ! Je vous passe le détail d'autres maux de grossesse peu ragoutant ! Et je crains de n'être qu'au début de mes surprises... 

 

L'appel qui fâche

Quelques jours après ma prise de sang, j'ai reçu un appel de la sage-femme pour me dire que mon analyse de sang révélait la présence d'un diabète de grossesse. Du coup, une hospitalisation de jour est prévue pour 2 semaines plus tard. Elle a beau me dire que ce n'est rien de grave et que c'est une bonne chose que ce soit découvert si tôt, moi j'ai buggé à "diabète" et "hospitalisation". Premières recherches sur internet de ce que tout cela signifie et je varie entre des éléments rassurants et d'autres beaucoup moins. Bref, je finis encore en pleurs (c'était peut-être pas les hormones pour le coup !). Je vous raconte la suite au prochain épisode.  

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???? de ???? le livre mystère

Je poursuis le défi familial par le livre mystère que ma maman a été bien inspirée de me donner avant le confinement ! Le livre mystère, c'est un livre emballé de façon à le lire à l'aveugle, sans en connaitre ni le titre, ni l'auteur, ni la 4ème de couverture. 

 

 

L'histoire : Ce livre est construit en 2 parties. Une qui se passe dans le présent et l'autre débutant en 1925 à Paris. On suit deux femmes : Solène et Blanche, et avec elles tout à un tas d'autres femmes avec leurs fragilités et leurs forces, leurs douleurs et leurs joies. 

 

Mon avis : j'ai vraiment beaucoup aimé ! Bon choix maman ! J'ai trouvé tous les personnages attachants et quel bel hymne à l'entraide, à l'attention portée aux plus fragiles ! Pas facile de lâcher nos jugements et nos à priori sur les populations en difficultés. Ce livre nous fait lâcher tout, nous donne envie d'aller partager un repas avec une sdf et de l'aider à s'en sortir. Ca donne envie de s'engager, de faire dans le bénévolat. Bref, un livre comme il en faudrait plus ! 

 

Allez, je lève le mystère et déballe mon livre : Il s'agit d'un livre de

Laetitia Colombani "Les victorieuses".

 

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Le 1er mois

Et voilà, à peine le temps de se faire à l'idée que le premier mois de grossesse est déjà terminé et qu'on attaque le 2ème ! Il faut dire que ce premier mois est déjà bien entamé quand on découvre la présence de bébé. Ca dure plutôt 15 jours qu'un mois dans les faits. Allez, je vous raconte ce premier petit mois de grossesse. 

Dès que la grossesse a été confirmée par la prise de sang, j'ai contacté la maternité pour le premier rendez-vous. La date est posée pour le 14 janvier. On a hâte ! Ce sera le 1er entretien avec la sage-femme et aussi la première échographie. Ca nous plait bien l'idée de découvrir bébé, aussi petit soit-il, et surtout, moi, il y a un truc qui m'obsède un peu : je veux être sûre que tout va bien. J'ai tellement peur qu'on se réjouisse trop vite et qu'on soit triste au final. Et puis va savoir il y en aura peut-être 2.. ou 3 ! On en prend pas plus ! 

 

1er mois : il est temps de se renseigner ! 

Dans les grandes lignes, on sait comment ça marche ; mais dans les détails, il est temps de se renseigner sur ce qui va nous arriver (et moi en première ligne) dans les 9 mois à venir. Nous avons donc vite fait d'installer une application de grossesse (grossesse + pour ne pas la nommer) sur chacun de nos téléphones. On suit ainsi la grossesse jour après jour, avec visualisation de ce à quoi ressemble notre bébé, comparaison de sa taille à des fruits/animaux, et explication des modifications qui se font pour lui et pour moi. On a très vite adopté cette application et je la consulte chaque matin pour lire les articles du jour. Quant aux images de l'embryon en 3D, elles ont donné une super idée de surnom à Monsieur le futur papa dès le jour 1 : notre bébé répond désormais aux doux noms de "petit dinosaure" ou "bébé dino". C'est acté ! 

Avec le début de grossesse, vient très rapidement la question essentielle de "qu'est-ce que je peux bien manger maintenant ?". Et, soyons clairs, ce n'est pas clair ! C'est trèèèès loin d'être simple. Pour m'aiguiller, j'ai installé une application "alimentation grossesse", qui pour chaque aliment, te dit si c'est sans danger, à éviter ou à bannir. Bon, on choppe rapidement le pli. On évite les trucs crus, l'alcool (of course) et on lave bien ses fruits et légumes. Pour le reste, Monsieur l'Amoureux m'invite à ne pas devenir trop parano, me faisant remarquer que choper la listéria, ce serait quand même vraiment pas de bol. Quant à la toxoplasmose, si je ne l'ai pas attrapé en 2ans de cohabitation avec notre chaton, ce serait vraiment la faute à pas de chance si je l'attrapais dans les 9 mois à venir. 

J'ai aussi envie de lire durant cette grossesse. Mes soeurs me prêteront des livres, mais j'ai aussi souhaité très rapidement investir dans mon premier livre de grossesse. J'ai choisi "il était 9 mois..." et je lis en chaque début de mois ce qui va bien pouvoir nous arriver pendant les semaines à venir.  
 

1er mois : les premiers symptômes de grossesse

Eh oui, c'est parti pour le grand chamboulement hormonal et tout ce qui va avec ! Et ce qui va avec, ce n'est pas que joie, amour et beauté. Non, c'est plutôt tout l'inverse : petit boudin barbouillé et chignou ! Voilà qui résume bien l'idée. Bon, allez, je détaille un peu, parce que je sens que ça peut vous faire rire : 

- "c'est un pic, un roc, que dis-je c'est une péninsule ! eh bah non, c'est juste des seins...". Aïe aïe aïe les seins... Franchement, je n'ai jamais eu trop à me plaindre de ses deux charmants compagnons, mais là... ils commencent vaguement à m'encombrer. Qu'ils grossissent, ça me gène encore pas trop : grand bien leur fasse ! Mais qu'est-ce qu'ils font mal ! Il parait qu'ils se préparent à produire du lait... bah s'ils pouvaient se préparer dans le calme et la discrétion, moi ça m'irait très bien. Au lieu de ça, je suis réveillée 10 fois par nuit par mes seins douloureux : à chaque fois que je change de position. A la fin du mois, n'y tenant plus, j'ai adopté la brassière pour dormir. En plus, ils changent de consistance et les aréoles grossissent. A force d'en parler, j'ai vécu une inspection de près par mon chéri en mode tatonnage "ah oui, c'est vrai que c'est différent, c'est marrant !"

- "tu rotes Charlotte, c'est pas très propre !" Peu de nausées pour moi en ce premier mois. Quelques rares écoeurements et un peu de barbouillage, mais surtout je rote énormément... et ça n'a rien d'un petit rot mignon et classe... je vous passe les détails mais je me sens tel un petit crapaud...

- "dormir, dormir, DORMIR". Eh oui, je n'ai jamais été aussi fatiguée ! Et surtout, je n'ai jamais été fatiguée comme ça. C'est vraiment le corps qui dit "stop moi besoin dodo". On se sent lourde, ralentie... bref, une sieste s'impose ! Dieu merci, c'est les vacances alors je fais des siestes aussi souvent que nécessaire. Et plus ça va, pire c'est ! Qui est fatiguée 2h à peine après s'être réveillée d'une nuit de 10h ? c'est mooooi ! Le retour au travail me fait un peu peur !

- "qu'est-ce-qu'on se marre !" Les sautes d'humeur de la femme enceinte sont bien connues. Pour moi, elles se présentent sous des formes variées et mes premières grosses variations d'humeur furent des fous rire incontrôlables pour franchement pas grand chose (genre chéri qui se met de la sauce à salade sur la chaussure : 20 minutes de fou rire, larmes comprises). Bon, après j'ai fait dans le plus classique : pleurer sans raison juste parce que j'ai envie et m'énerver pour rien. Tenez, pas plus tard qu'hier voilà pas qu'il n'y avait pas de lasagnes fraiches au supermarché... j'ai regardé chéri avec une tête de cocker battue et j'ai dit "ça me rend dingue je pourrais tuer une caissière !". Bon, rassurez-vous, personne ne fut tué et chéri a bondi avec une super idée de repas qui me donnait autant envie que les lasagnes. On a frôlé l'accident diplomatique ! 

- "on avait bien dit que ça se voyait pas avant 3 mois ?". Non, je demande parce que moi mon bidon je le vois quand même sacrément grossir... Alors bon, je sais bien que j'y couperai pas, mais c'est une chose d'avoir un ventre de femme enceinte de 4-5mois, s'en est une autre de ressembler à un bibendaum croisé avec une vache à à peine 1 mois de grossesse. Je suis franchement mécontente (de quoi pleurer un peu, cf point précédent) et les gentils mots de chéri n'y changent rien : je vois bien que je ne rentre plus dans mes pantalons ! Il faut dire que mes petits désordres digestifs n'aident pas à l'affaire... ah les joies de la grossesse ! 

 

1er mois, le début des projets à 3 et des questionnements

Ca y est dans quelques mois, nous serons 3 à la maison ! Nous avions déjà réfléchi à où nous souhaitions faire la chambre de petit dinosaure, mais là, ça se concrétise ! On réfléchit à la tapisserie qu'on souhaite changer tant que je suis en état de participer. On réfléchit aussi à l'achat d'une nouvelle voiture, plus grande. Et puis, on commence sérieusement à parler prénoms et on a déjà des listes bien fournies : le problème c'est que nos listes ne se ressemblent pas tellement ! 

C'est aussi les 1ers questionnements... pour moi, qui ne sait pas faire de choix, c'est un peu panique à bord... entre les différentes possibilités pour l'accouchement, connaitre ou non le sexe de bébé, le choix des premiers meubles, la couleur du papier peint de la chambre, la marque de la voiture, le portage en écharpe, en sling ou en je sais pas quoi, l'allaitement... Alors bon, j'essaie de prendre les choses une par une, et de ne pas stresser... N'empêche que y'a 3-4 jours, j'ai pris conscience qu'il faudrait bien qu'il sorte ce bébé maintenant qu'il était là, et alors là, c'était catégorique : NON ! La grossesse oui, l'accouchement sans façon ! Bon, j'ai encore 8mois pour me faire à l'idée ! Parait qu'il n'y a pas le choix ! 

 

1er mois : notre petit secret n'est pas resté secret longtemps

Eh oui, on aurait bien aimé gardé la nouvelle pour nous pendant quelques semaines, mais quand on a découvert le 23 décembre qu'on attendait notre petit dinosaure, on savait qu'on allait se faire caler en 5 minutes chrono par nos familles respectives pour Noël : bah ouais, la rabat-joie qui boit pas d'alcool, qui mange pas de saumon fumé, pas de foie gras, y'a comme un panneau clignotant sur sa tête qui indique "femme enceinte" ! Du coup, on a vite révélé la grossesse à nos parents, frère et soeurs et ce fut un beau cadeau de Noël pour tous !

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Lettre à mon petit confiné

Mon enfant,

Hier soir, je t'ai senti bouger pour la première fois. Oui, tu es bien là : mon petit confiné dans le giron de ta maman, elle-même confinée dans sa maison. Je souris et je me plais à te parler, à te raconter combien on t'attend et à te dire combien on t'aime déjà. Je te parle de ce petit nid douillet qu'on te prépare, je t'explique quels parents on espère être pour toi et puis je te promets qu'on te protégera de tout, qu'on fera tout pour ton bonheur.

Je ne te dis pas, mon bébé, qu'en réalité je tremble un peu. Je tremble un peu car un homme à la télé a dit que c'était la guerre et parce que les infos à la télé nous la décrivent chaque soir. Je tremble un peu car je n'ose plus sortir faire les courses et que l'air que l'on respire se limite à celui de notre jardin. Je tremble un peu face à ce monde dans lequel je te porte.

 

La vérité c'est que cette crise que nous traversons révèle en fait notre petit égoïsme. Car nous t'avons rêvé et nous t'avons conçu dans un monde pas si merveilleux que cela. Et oui, je tremble aujourd'hui un peu plus fort car la menace semble plus forte, mais je dois bien avouer que je tremble depuis de nombreuses années, mon enfant.

Je ne veux pas pour toi d'un monde pollué, où la nature, la faune et la flore sont en danger, et pourtant, c'est dans ce monde-là que je t'ai rêvé ;

Je ne veux pas pour toi d'un monde nombriliste où on ne prête aucune attention à son prochain, où l'on marche sur le plus faible pour atteindre ses buts personnels, et pourtant, c'est dans ce monde-là que je t'ai rêvé ;

Je ne veux pas pour toi d'un monde où l'on méprise ceux qui travaillent pour notre santé, pour notre sécurité, pour notre éducation, pour notre protection, pour l'aide à autrui... et où l'on adule ceux qui s'enrichissent dans le futile, et pourtant, c'est dans ce monde-là que je t'ai rêvé ;

Je ne veux pas pour toi d'un monde où les inégalités sont grandissantes, où des personnes souffrent seule, vieillissent seule, et pourtant c'est dans ce monde-là que je t'ai rêvé ;

Je ne veux pas pour toi d'un monde où les lois de l'économie passent avant les lois humaines, et pourtant c'est dans ce monde-là que je t'ai rêvé.

 

Alors oui, mon enfant, aujourd'hui, je tremble. Je tremble que tu découvres le petit égoïsme de tes parents, puisque ce n'est pas d'aujourd'hui que nous sommes en guerre...

Mais en réalité, dans mon tremblement maintenant, il y a aussi une forme d'espoir. Je t'observe mon bébé, j'observe ton confinement naturel et je me dis qu'il a du bon. Dans ton confinement de 9 mois, tu grandis, tu es protégé. Dans ton confinement de 9 mois, tu découvres la vie : les sons, les goûts, les mouvements. Dans ton confinement de 9mois, tu deviens sensible à l'amour et au réconfort ; et tu es relié à l'autre pour ta survie. Alors oui, je t'observe et j'ai de l'espoir. L'espoir que de son confinement forcé, l'Humanité tire le meilleur. On en est capable : on l'a tous fait avant même que notre vie sur terre ne commence. Notre confinement actuel n'est pas naturel, il est forcé... mais peut-être qu'il peut cette fois encore nous aider à grandir, nous permettre de réapprendre à nous protéger, nous faire (re)découvrir la vie, nous rappeler l'importance de la sensibilité, de l'amour et du réconfort, nous rappeler qu'on a besoin de l'autre pour notre survie. Bref, nous ramener à l'essentiel.

J'ai l'espoir secret mon bébé, qu'après l'orage de la maladie et de la peur, je puisse te donner vie dans un monde meilleur que celui dans lequel je t'ai rêvé et dans lequel je te porte aujourd'hui.

 

Et je me prends à rêver pour toi d'un monde plus respectueux de la nature, plus attentif à son prochain, plus reconnaissant envers ceux qui font des métiers essentiels à la continuité de la vie, plus égalitaire, plus humain... Je rêve d'un monde dans lequel, jamais mon enfant, tu ne prendrais conscience du petit égoïsme de tes parents.

 

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Y'a-t-il un mini-nous dans l'appareil ??

Quelle histoire un début de grossesse ! A l'heure où j'écris ce texte, je viens tout juste d'avoir confirmation qu'il y a bien un Paulin ou une Paulette qui grandit dans mon ptit bidon. Je reviens avec vous sur cette drôle de semaine. 

 

J-1 avant la date présumée des règles 

Je commence fortement à me dire qu'il y a peut-être un petit truc de différent dans mon corps par rapport à d'habitude. Cela fait une bonne semaine que mes seins sont douloureux : jusqu'ici rien de neuf sous le soleil, c'est un symptôme que je présente habituellement en 2ème moitié de cycle. Sauf que là, en plus d'être sacrément douloureux, j'ai l'impression qu'ils sont aussi plus rebondis, plus élastiques, plus pas comme d'habitude quoi ! Du coup, je les guette de près, notant chaque petit changement aussi minime soit-il. Je ne leur ai jamais accordé autant d'importance, ils se sentent comme des stars !

 

Jour J 

Pas de règles à l'horizon ! Ceci dit, je ne me réjouis pas trop vite : je n'ai pas un cycle digne d'une horloge suisse. A 2-3 jours près, ça peut varier. Pour autant, en rentrant du travail ce jour-là, j'achète un test de grossesse... en fait un 2ème, car j'en ai déjà un à la maison, mais je sais que j'en ferai de toute façon 2 pour confirmer le résultat s'il est positif : vous sentez déjà que je ne suis pas tout à fait nette, et ça va se confirmer dans les jours qui suivent !

 

J+1 et toujours rien ! 

Loin de moi l'idée de m'emballer, mais ça commence à sentir bon cette affaire ! Je croise les doigts des pieds et je prévois de faire un test le lendemain matin, franchement impatiente ! 

 

J+2 : what ????

J'ai attendu que Monsieur mon mari parte au travail pour réaliser mon test de grossesse... qui s'avère être... positif ?... ou pas ? Franchement, je n'en sais rien ! Il y a bien une deuxième barre qui apparaît mais elle est très claire, pas de quoi susciter une joie immense. En lisant la notice de mon test, je découvre qu'en cas de trait clair, il faut recommencer 48h plus tard pour obtenir un meilleur résultat. Je suis un peu déçue et surtout j'ai besoin de réconfort. Du coup, tant pis pour la surprise, j'en parle le soir avec chéri et rendez-vous est pris samedi matin pour un nouveau test. Nous sommes impatients ! 

 

J+3 : les symptômes s'en mêlent ! 

A mes seins douloureux et tendus, s'ajoutent d'autres petits symptômes à peine décelables mais bien là. Le premier c'est mon bidon un peu rond (ça je suis habituée, ça s'appelle de la graisse), un peu lourd et un peu dur, genre comme si j'avais des abdos, mais de gros ! S'ajoute à cela des petites douleurs de temps à autre. Rien de foufou, pas de quoi se tordre en 2, mais je sens un truc. Et puis, dans le moins glamour, j'ai souvent des petits rots :D 

 

J+4 : nouveau test...

De bon matin, j'ai sorti mon 2ème test et je l'ai fait avec beaucoup d'application ! Et là, c'est encore pire que le premier ! Il y a bien un 2ème trait, mais encore plus clair que sur le premier test ! Limite faut avoir 12/10ème à chaque œil pour le voir. Sur la notice de ce test là, ils disent qu'un trait, même très clair, ça veut dire positif... sauf que moi, je veux pas du peut-être, je veux des certitudes, bordel ! J'en fais part à mon chéri, on étudie le test ensemble et on finit par se dire que le plus simple c'est encore d'en refaire un autre. Nous voilà donc partis à la pharmacie et là je demande un test opérationnel, pas un truc avec des barres où on comprend rien. Malheureusement, le pharmacien n'a pas grand chose à me proposer d'intéressant. Il me file un test avec un + ou un - qui apparaît... autant dire que ce sont des barres mais pas dans le même sens ! 

 

J+5 : enceinte, pas sûre, par contre je ne suis plus une princesse, ça c'est sûr ! 

Alors là, niveau symptômes, je suis gâtée. Si mon chéri me prenait encore pour une princesse, c'est un temps révolu : entre rots (pas si petits que ça) et flatulences, toute trace de classe m'a quittée ! S'ajoute à cela une constipation depuis 3 bons jours. Dans les choses moins dégueu, j'ai mon petit odorat qui se développe. De bon matin, je sniffe mon amoureux et lui assène qu'il a "une petit odeur de barbecue ou plus exactement de viande fumée". Avouons qu'à 8h du matin, c'est peu commun ! En soirée, il sent la vanille ! Il parait que c'est juste le baume à lèvre. 

 

J+6 : cette fois, c'est la bonne ! 

Armée de mon test (qui a sacrément intérêt à être positif...) je me lève de bon matin ! Et cette fois-ci HOURA ! Il n'y a pas à discuter : un joli + bien apparent à peine 1 minute après avoir fait le test. JOIE ! Plus de réelle surprise ni pour moi, ni pour Monsieur l'Amoureux, mais maintenant on peut réellement commencer à se réjouir. Dans la foulée, je téléphone au médecin pour une prescription de prise de sang. En fin d'après-midi, nous allons nous balader jusqu'au laboratoire d'analyses médicales pour récupérer les résultats. Nous rentrons tout sourire à la maison ! C'est parti pour l'aventure ! 

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