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Vous avez dit "prestataires" ?

Les PRESTATAIRES ! Pour moi, c'est le gros mot du mariage. Franchement, autant ça m'éclate de préparer les faire-parts, d'imaginer la déco et les animations, et de visualiser le jour J de A à Z, autant rechercher les prestataires, faire faire des devis, comparer, faire un choix et rencontrer tout ce beau monde, c'est pas DU TOUT mon truc. Bon... je crois que mon soucis, c'est mon besoin de maîtrise ! Hors, à partir du moment où on fait appel aux prestataires, on met notre mariage, notre jour J, ce qui est sensé être un des plus beau jour de notre vie entre les mains d'inconnus ! Bref, ils ont le pouvoir de faire de ce jour une réussite... ou un terrible échec ! Alors moi, les prestataires, je les fuis comme la peste ! Sauf que voilà, on ne peut pas tout faire soi-même pour le jour J, alors il faut bien faire appel à certains prestataires. Mais franchement, j'ai limité la liste ! Déjà, vous l'avez compris : pas de DJ. Et puis pas d'imprimeur de faire-part, pas de wedding planner (non mais ça va pas la tête ??!), pas de loueur de voiture, pas de...etc. Bref, le moins de personnes possible ! 

 

Là où il faut faire appel à l'extérieur, c'est pour les choses de base : 

 

- la salle : là, pas de soucis, j'y vais les yeux fermés ! On se marie dans la village de mes parents, je connais la salle, je sais que je n'ai aucune crainte à avoir ! 

 

- le maire : là aussi, ça devrait aller ! Monsieur le maire n'est nulle autre que mon cher papa. A priori, ce devrait être une belle cérémonie. La pression pour lui ! 

 

- le curé : ça devient plus incertain, mais ma maman m'a dit qu'il était bien donc je suis confiante. 

 

- la robe et le costume : là, pas le choix ! je ne suis pas miss couture ! Donc dès décembre, j'irai faire les essais de robe ! Pour ça, j'ai hâte ! Ça s'annonce comme une super journée entre filles et puis, essayer des robes plus belles les unes que les autres, ce n'est pas déplaisant ! Ce qui me fait peur sur ce prestataire, ce sont les mauvaises expériences qu'on peut lire sur les forums : la robe pas dans la bonne taille, le défaut de couture, la prise de poids inattendue qui fait qu'on ne rentre plus dans la robe commandée... Bon, j'essaie de me concentrer sur le maintenant, sans penser à toutes les horribles éventualités ! 

 

- le miam-miam : d'après certains, c'est l'élément le plus important ! Un bon mariage est un mariage où on mange bien ! La recherche d'un traiteur c'est un peu l'aventure. Déjà faut-il réfléchir au tarif que l'on souhaite mettre par personne et après regarder ce qu'on a pour ce prix-là. Objectivement, le repas à 70E par personne, on a passé notre tour ! Mais pas non plus question de manger du jambon blanc et des pâtes à la bolognaise. Bref, nous avons fini par trouver notre bonheur dans l'ensemble du monde des traiteurs. 2 choix s'offraient à nous : multiplier les prestataires (un pour le vin d'honneur, un pour le repas, un pour la pièce montée) ou tout faire faire par le même. On a opté pour la 2ème option, parce que nous, faut-il le répéter, on n'aime pas les gens ! Vous l'aurez compris, si le traiteur merde, on mangera des nonottes et des échalotes !

Puis, il y a eu la fameuse rencontre avec le traiteur. Et alors là, en terme de stress, on atteint un bon niveau parce qu'il faut "3 verres, 3 fourchettes, 3 couteaux par personnes". Bah oui parce que c'est dégueu de manger le plat avec la même fourchette que l'entrée et que faudrait pas que tonton Michel ne puisse pas boire simultanément du blanc, du rouge et de l'eau... BON ! Autant dire que je n'ai pas la même vision de "l'absolument nécessaire" que mon traiteur ! Mais, je me dis qu'au moins, il veut que les choses soient bien faites... à moins qu'il veuille seulement que je prenne ses couverts hors de prix. Va savoir ! En attendant, nous goûterons notre plat de mariage en mars et on en saura plus ! 

 

- le photographe : évidemment, les photos c'est ce qui restera. Nous avons quelques personnes dans notre entourage qui "touchent" un peu en photo, alors moi j'étais prête à accorder ma confiance à nos proches pour cette mission. Pour Monsieur l'Amoureux, nos proches sont là pour profiter du mariage et pas pour avoir la pression de devoir prendre le moment exact où nous nous dirons "oui". Du coup, photographe il y aura ! Ce n'est que le début de nos problèmes. Monsieur l'Amoureux s'y connait en photo et savait donc EXACTEMENT ce qu'il voulait. Et ce qu'il voulait, était rare sur le marché pourtant bien fourni des photographes de mariage. Enfin, pas si rare que ça, mais je frôle la syncope quand je vois des prestations à 2500E ! Finalement, nous avons trouvé notre bonheur dans notre ville : pourquoi chercher loin quand on a tout ce qu'il faut à proximité. Bref, un prix correct, photographe présente pour tout le mariage et style photographique qui nous convient. Et la rencontre avec la photographe a fini de nous persuader : une fan de mariage et de photo, avec un petit grain de folie et juste ce qu'il faut de stress pour bien faire son job. Y'a plus qu'à voir ce que ça donnera ! 

 

- la mise en beauté : LA question épineuse de la coiffeuse et de la maquilleuse. Je ne sais pas me maquiller, j'ai jamais su et je ne saurai jamais : j'assume et j'accepte. Pour autant, ça m'emmerde franchement de payer quelqu'un pour me peinturlurer la gueule le jour J. Surtout que c'est vraiment un risque de finir tel un pot de peinture ! Moi, ce que je veux, c'est un maquillage discret qui fera que les gens diront "elle est jolie" et pas "elle est bien maquillée". Du coup, je me mets à regarder des tutos sur youtube, et j'irai demander conseil dans les magasins de beauté.

Pour la coiffure, c'est une autre paire de manche. Ce qui me bloque pour le coup, c'est notre timing ! Qui dit mariage le matin, dit que je ne peux pas être chez la coiffeuse toute la matinée. A cela s'ajoute mes cheveux de merde, sur lesquels rien ne tient... et là je suis moyennement tentée de payer une petite fortune pour un truc qui ne tiendra pas. De plus, je n'ai pas pour désir d'avoir une coiffure trop sophistiquée. J'ai donc demandé à ma chère maman de me coiffer. Je trouvais que c'était un honneur, mais elle, elle m'a regardé l'air paniqué et m'a dit "tu veux pas demander à tes soeurs plutôt ?"... je crois qu'elle a vu défiler devant ses yeux les heures malheureuses de bataille avec mes cheveux pour me coiffer quand j'étais petite ! J'ai donc demander à mes charmantes soeurs qui m'ont fait une réponse semblable... Du coup, la question reste en suspens ! 

 

- le fleuriste : qui dit mariage, dit fleurs : le bouquet de la mariée, la décoration, le fleurissement du lieu de culte... on ne peut pas passer à côté. Pour les "jusqu'auboutistes" : la boutonnière, la couronne de fleurs, les bouquets des demoiselles d'honneur,...et j'en passe ! La fleur est partout dans un mariage. Sauf que Monsieur l'Amoureux n'aime ni les fleurs coupées, ni les fleurs artificielles... voilà donc un problème de taille. Et le prix des fleurs n'aient pas non plus sans nous rebuter. Monsieur l'Amoureux est quand même ok pour le bouquet de la mariée (il a quand même lâché un juron quand je lui ai dit que pour le moindre petit bouquet il fallait compter 50 balles !). Je réfléchis donc à d'autres stratégies... Et, quoiqu'il en soit, je compte bien être la plus belle fleur de la journée ;)

 

Allez, adieu les prestataires, on remonte les manches et on se lance dans le Do It Yourself ! 

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Marie qui ? Marie Age ! (ok, elle est nulle !)

Eh oui, ça y est ! (ou déjà !) : chacun choisira sa formulation. Monsieur l'Amoureux et moi-même avons décidé de nous marier. 

 

 

Nous en sommes à l'annonce de ce bel événement à nos proches, notre famille, nos amis, nos collègues... Nous, on est ravi et tout excité de l'annoncer. Les réactions en face ne sont pas toujours à la hauteur ! Je passe sur les remarques des anti-mariages ou des déprimés du mariage qui vont de "dans 10ans tu regarderas ta robe, déprimée, en te disant, "c'était bien à l'époque, maintenant mon couple tombe en lambeaux et je ne rentre plus dans cette robe !"" à "Profite, c'est maintenant le mieux, après le mariage c'est... pas si bien qu'on le croit", en passant par "tu vas voir, pendant la préparation, tu vas au moins une fois pleurer de désespoir".  Vive les rabats-joies !

 

C'est quand on commence à parler de cette décision, somme toute banale, mais souvent vu par les autres comme saugrenue, qu'on se rend compte que, peu importe que les gens soient pro- ou anti-mariage, ils ont tous un avis bien arrêté sur ce à quoi doit ressembler un (en l’occurrence notre) mariage. C'est que les traditions se sont frayées un chemin jusqu'à l'esprit de chacun ! Et lorsqu'on sort du beau, guilleret chemin du mariage, on a le droit à quelques regards du genre "WHAT ???! Non mais c'est pas vrai ! vous ne pouvez pas faire/ne pas faire ça !"... Alors de temps à autre, il faut rappeler que c'est notre journée et qu'on la fait comme on veut ! 

 

Je ne vous dit pas les "oh non !" quand j'ai dit que c'était moi qui avais fait ma (ok...mes) demande(s) à Monsieur l'Amoureux... Et souvent, si le récit de mes pathétiques demandes multiples jusqu'à ce qu'il dise "oui" peut dérider l'interlocuteur, mon récit fini, j'ai le droit à "il t'a au moins offert une bague de fiançailles"... eh bien non ! Et là je perds la moitié des interlocuteurs, car cela est absolument inacceptable... Les plus féministes se lancent même dans un monologue enflammé "franchement les mecs c'est tous les mêmes, c'est quand même une catastrophe ce manque de romantisme !" et les mecs lancent se sourient d'un air entendu "bien ouéj !". Moi perso, je n'ai aucun désir d'avoir une bague de fiançailles, mon intérêt est tout tourner sur l'alliance !

 

On continue joyeusement en cassant les traditions, en soulignant que "non, nous n'aurons pas de DJ". HORREUR, MALHEUR ! Là, on voit dans un quart des regards de nos interlocuteurs "oh putain, faut pas que je sois invité, on va se faire chier à ce mariage !". Parce que c'est bien connu que le seul moyen d'avoir une bonne ambiance, c'est un super DJ qui passe "le petit bonhomme en mousse" 3 fois dans la soirée ! Certains s'autorisent à nous dire "vous avez intérêt à avoir une super playlist". Ahaha qu'est-ce qu'on se marre ! Parce que généralement, c'est là qu'on met le coup de grasse en disant "bah en fait, on va se marier le matin et faire le repas le midi et des animations l'aprem, mais il n'y aura pas de danse... juste de la musique de fond". On perd à ce moment-là un autre quart de nos interlocuteurs genre "mais qu'est-ce qu'elle raconte ? Personne ne fait ça, sauf les plus de 40ans !". J'ai même perdu mon père pour le coup "mais on va faire quoi le soir, on va pas aller se coucher quand même ?". Mon papa qui adore danser était en train de débuter une dépression quand j'ai sauvé le coup. Non, on n'ira pas se coucher, il y aura de quoi se nourrir et on mettra de la musique pour ceux qui veulent vraiment danser. Voilà le compromis de notre mariage qui fait que Monsieur l'Amoureux qui déteste danser est content, et moi qui adore danser suis contente aussi. Bref, on sera heureux et amoureux, et dores et déjà des pros dans l'art du compromis. 

 

Et donc nous voilà, à 11 mois du mariage, et si je compte bien, avec notre mariage "pas-si-traditionnel-que-ça", j'ai déjà perdu la moitié des gens ! A ce rythme, je suis même pas sûre que les témoins voudront être présents !... 

 

La suite au prochain épisode ! 

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Le cake au citron

J'adooore le citron ! Alors je mets souvent de côté des petites recettes à base de citron. Pour la rentrée, j'ai apporté à mes collègues ce petit cake au citron, testé pour la première fois. Je l'ai trouvé sur le blog : http://delicesdhelene.over-blog.com

 

 

Pour faire ce cake, il faut : 

- 200g de sucre

- 120g de beurre fondu

- 165g d'oeuf (environ 3)

- 150g de farine

- 80g de jus de citron (environ 1citron et demi)

- 1/2 cuillère à café de levure chimique. 

Et pour le glaçage, 25g de jus de citron et 130g de sucre glace. 

 

- Préchauffer le four à 170°C.

- Faire fondre le beurre. Puis, le mélanger au sucre et au zeste de citron. Mélanger sommairement. 

- Ajouter les oeufs, la farine,, la levure chimique et je jus de citron. Mélanger

- Mettre dans un moule à cake et mettre à cuire 30 à 40 minutes. 

- A la sortie du four, démouler le cake et emballer le dans du film plastique afin de préserver le moelleux. Le laisser refroidir ainsi. 

- Quand le cake a refroidi, l'enduire du glaçage sucre glace/jus de citron. 

 

Ce cake a eu beaucoup de succès. En ce qui me concerne, je n'ai pas fait le glaçage, parce que j'avais la flemme. Mais même sans, il est très bon. En pour le jus de citron je n'ai mis que 55g, je n'avais acheté qu'un citron et, bien qu'il ait donné le meilleur de lui-même, ça n'a pas suffit ! Ceci dit, il sentait déjà bien le citron ! A refaire donc !

 

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Fabrique de mots magiques

Fabrique de mots magiques

 

"Tomber amoureux, ça c'est un mot magique. Un vrai. Un de ceux qu'on fabrique depuis l'éternité avec des matériaux invisibles ; une fabrication dont personne n'a la recette. De la magie à l'état pur. C'est comme Alice au Pays des Merveilles qui dégringole dans les entrailles de la terre : tu te sens tomber, et la peur première laisse place à un tout autre sentiment. Tout juste tu te demandes comment tu feras s'il faut remonter quand tu seras arrivé au fond. Mais le résultat de cette chute, le risque de fracas au sol, tu ne le crains pas, car rien ne peut te blesser en cet instant. Tu te laisses choir sereinement, ça n'en finit pas, c'est vertigineux. Et d'un seul coup, tu te rends compte que c'est la chute la plus délicieuse que tu n'aies jamais connue. Toutes les chutes de ta vie te reviennent alors en mémoire. Tu sais, ta première chute quand tu apprenais à marcher, tes chutes à vélo, tes genoux égratignés dans la cour de récré et puis tes effondrements de grands : toutes tes erreurs, tous tes regrets, tous ces malheureux cailloux sur ton sale chemin... Toutes tes chutes prennent sens à ce moment-là. A la seconde où tu tombes amoureux , elles sont toutes réunies : c'est le condensé de tous tes anéantissements et de tes remises sur pieds, de toutes tes rechutes et de tes efforts pour remonter la pente. Tout est là. C'est un concentré du pire de ta vie, qui, au contact de la bonne personne se sublime pour se transformer en le meilleur que tu pouvais espérer vivre. Tomber. Tomber fort et lentement à la fois. Tomber délicatement. Tomber extrêmement. Tomber jusqu'au cœur de l'univers d'une vertigineuse chute qui te coupe le souffle. C'est le plus magique des sentiments : se sentir tomber et ne jamais vouloir s'en relever, avoir le souffle coupé et ne plus jamais vouloir respirer. Je suis en train de tomber amoureuse de toi et je rêve de ne jamais l'être entièrement. Je veux chuter ainsi à l'infini, que chaque jour, quand je crois que je vais toucher le fond, me rendre compte qu'il y a encore tant à aimer de toi, tant à tomber amoureuse encore. Alors pardonne-moi de ne jamais t'aimer pleinement et laisse-moi continuer à tomber infiniment amoureuse de toi".

 

Certains auront reconnu le bout d'un texte que j'ai écrit il y a presque 2ans. Un odieux copié-collé en somme, mais pour la bonne cause : nos 2ans d'amour avec Monsieur l'Amoureux !

Joyeux 2ans mon chéri-coeur ! 

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Le cimetière des poupées de Mazarine Pingeot

6ème livre du challenge famille : un livre dont le titre ou la couverture comporte un végétal. Bon, j'avoue, j'ai carrément triché... mais tout le monde le voit l'arbre sur le côté de la couverture donc... arbre = végétal donc on est bon :D 

 

Le résumé est en fait un extrait : "« Au fond ça doit vous plaire de parler de moi. Qui ne cherche pas dans le journal les articles qui me sont consacrés, qui ne s'intéresse pas, qui ne s'interroge pas sur des causes, des raisons, ne cherche pas à comprendre, ne se sent pas écœuré, dégoûté, mais renvoyé à soi, à sa noirceur, à ses possibles ? Moi je les ai accomplis vos possibles, j'ai endossé les crimes de chacun, les velléités, les fantasmes, les désirs profonds inavoués, les refoulés, les lâchetés, les haines. Pour vous je suis passée à l'acte, je suis sortie du champ social, je suis devenue la reine, la folle, la sorcière, ces personnages qu'on peut montrer du doigt avant de rentrer chez soi soulagé. Aujourd'hui on me regarde, n'est-ce pas? On me regarde quand je me suis retirée de la scène, lors même que je n'apparaîtrai plus. Tu ne peux plus détourner les yeux, tu ne peux plus faire semblant, aujourd'hui j'existe, mais hier ?»"

Pourquoi ce choix ? Je n'en sais rien. Je cherchais mon bonheur à la bibliothèque et Monsieur l'Amoureux, tout en disant "prends ton temps, y'a pas de problème", piétiner non loin de moi. Alors, j'ai un peu pris au hasard un livre avec un semblant de végétal dessus. 

 

Mon avis : Le livre est en fait une lettre d'une femme à son mari, qu'elle écrit depuis sa cellule de prison. Pas de suspens, on comprend dès les premières pages qu'elle est là pour infanticide. Ca se lit très bien : c'est de l'écrit presque parlé, réellement une lettre de 150pages. Seul bémol, comme quelqu'un qui écrit pour dire, des fois on tourne un peu en rond et ça manque de construction. Mais le style colle au livre et à l'histoire. J'ai bien aimé le ton et ce'st tout de même bien écrit. Ce livre met mal à l'aise... peut-être à cause de la compassion pour cette femme qu'on finit par ressentir au fil de la lecture. Je l'ai lu vite et j'ai (quand même) aimé. 

 

Une citation : " Il paraît que je dois écrire.
On attend une vérité, ma vérité. Mais quelle autre vérité sinon la mienne pourrais-je bien donner, et la mienne a-t-on dit est monstrueuse. Les gens sont-ils capables d'admettre une vérité monstrueuse ? On a décidé, n'est-ce pas, qu'une vérité devait être raisonnable, ou au moins rationnelle. Mais une vérité n'est jamais raisonnable. Il n'y a de vérité qu'atroce, et la mienne est atroce, et je ne m'en plains pas, la vérité d'un monstre n'est pas moins vérité que les autres, n'est-ce pas ? "

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Le Connemara !

Le Connemara évidemment ! On ne pouvait pas passer à côté. C'est notre dernier lieu de visite avant le retour en France et on en attend beaucoup... la faute à une certaine chanson. Apparemment, nous ne sommes pas les seuls à nous être laissés emporter au rythme de Sardou, tant et si bien qu'on pourrait surnommer Clifden (plus grande ville du Connemara) "la petite France" : ici, c'est 90% de français, un drapeau français au milieu de la ville, "Bibliothèque municipale" écrit en français et j'en passe ! Bref, on se croirait presque à la maison ! Nous sommes vite démentis dès que nous sortons de la ville et que nous découvrons les paysages si particuliers du Connemara. C'est difficile à décrire ce sentiment d'immensité et de nature à l'état pur : des plaines et des montagnes verdoyantes, des lacs et des moutons ! Et le silence, dès lors qu'on sème les autres touristes. Les paysages sont époustouflants et apaisants. Et au milieu de ces paysages naturels, le château Kylemore, majestueux. Nous n'avons pas pris le temps de le visiter.

Le Connemara !
Le Connemara !

Nous sommes allés nous "promener" dans le parc national du Connemara : en fait, nous avons grimpé en haut de Diamond Hill pour admirer ce vide humain qu'est le Connemara : la nature à perte de vue ! On respire à plein poumon et on se sent tout heureux ! Notre cerveau primitif saute de joie devant ce retour aux sources : la vraie nature. Un moment unique au sommet, seulement gâché par la présence des autres touristes (heureusement pas très nombreux à l'heure où nous sommes montés). Pour la peine, nous avons eu le droit à un véritable temps irlandais : soleil, quelques gouttes de pluie, re-soleil, puis averse de 10 minutes -véritable "shower" !!- en pleine ascension, avant le retour du soleil. De quoi nous mettre pleinement dans l'ambiance. 

Le Connemara !
Le Connemara !
Le Connemara !

Dans le coin, nous avons aussi pris la Sky Road au départ de Clifden : 10km de route qui longe la côte pour de bien beaux paysages. 

Le Connemara !
Le Connemara !
Le Connemara !

Nous sommes allés nous balader le long de Killary Harbour, le seul fjord d'Irlande : nous, l'eau, les montagnes et les moutons : on a adoré ! Le lieu parfait pour pousser la chansonnette "terre...brûlée...au vent...des landes de pierres...autour...des lacs..." ! 

Le Connemara !
Le Connemara !
Le Connemara !

Et puis, nous avons passé la frontière avec le comté de Mayo, sans regret : là aussi, montagnes, verdure et lacs dans la Doolough Valley, ainsi que les cascades d'Aasleigh.

Le Connemara !
Le Connemara !
Le Connemara !
Le Connemara !

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Loop Head et les falaises de Moher : impressionnant !

Tout le monde fait tout un foin des Cliffs of Moher "les plus belles falaises d'Irlande". Nous, on était un peu rafraîchi par le tarif du parking : 8 euros par personnes. Heureusement, en prenant les billets sur internet et en acceptant d'y aller avant 11h ou après 16h, c'est demi-tarif. On a donc décidé d'y aller vers 17h et avant, nous sommes descendus vers Loop Head, décrit comme une péninsule "gratuite, moins touristique et pourtant tout aussi belle que Moher". Nous avons en effet était tout à fait séduit par les falaises et les grosses vagues, paysages que l'on découvre le long de Loop head. Effectivement, il n'y a pas foule de touristes, mais à priori foule de suicidaires au vu des petits panneaux tout le long du chemin avec des numéros à contacter si ça ne va pas et des messages pour dire combien la vie est belle !

Nous avons beaucoup aimé crapahuter près de ses falaises et parfois descendre sur les plages ou sauter de pierres en pierres, pour aller regarder les grosses vagues de tout près. 

 

Loop Head et les falaises de Moher : impressionnant !
Loop Head et les falaises de Moher : impressionnant !
Loop Head et les falaises de Moher : impressionnant !
Loop Head et les falaises de Moher : impressionnant !
Loop Head et les falaises de Moher : impressionnant !

Et puis nous sommes allés aux Cliffs of Moher : là, on ne rigole pas, le chemin est balisé et à tellement bonne distance de la falaise qu'on ne voit rien ! Plus rien à voir avec notre liberté de Loop Head.On fait nos râlous pendant 15 minutes, puis le balisage devient moins strict et là on profite d'une vue splendide et pour le moins vertigineuse ! On a été scotché, on a absolument adoré et on en a pris plein les yeux !! Pour ne rien gâcher du paysage, le Visitor Center  et les magasins à touristes sont sous la terre, ce qui évite la présence de bâtiments moches. Pour le plaisir des plus spirituels, on trouve même une pièce à méditation !

Loop Head et les falaises de Moher : impressionnant !
Loop Head et les falaises de Moher : impressionnant !
Loop Head et les falaises de Moher : impressionnant !

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Le Burren : Bienvenue dans le désert !

Le Burren est la région la plus atypique que nous ayons vu en Irlande. Ici les arbres se font plus rares, la verdure aussi, c'est la pierre qui domine. Entre Lisdoonvarna et Ballyvaughan, il y a une route sinueuse qui longe la côte. Jusque là, rien de neuf ! Sauf qu'après quelques km, on se retrouve au milieu de la pierre, littéralement des champs de pierres et de roches sur des km, un paysage désertique qui plonge dans l'océan. Nous restons estomaqués face à ce paysage hors du commun. C'est en fait assez hostile comme lieu, c'est la nature qui dit à l'homme "dégage,ici c'est chez moi !". Et étonnement, on y trouve quand même quelques habitations. Le Burren ce sont aussi des montagnes aux étranges plis, superposition de roches : nous n'avons pas pu aller les voir de plus près cause de pluie... (bah oui, il en faut de temps en temps !)

Le Burren : Bienvenue dans le désert !
Le Burren : Bienvenue dans le désert !
Le Burren : Bienvenue dans le désert !
Le Burren : Bienvenue dans le désert !
Le Burren : Bienvenue dans le désert !

Pour fuir la foule touristique et pour le plus grand bonheur de Monsieur l'Amoureux photographe, nous avons attendu le soir pour nous rendre au si renommé Dolmen de Poulnabrone. C'est un magnifique dolmen au milieu du burren. Seuls sur place, au soleil couchant, on se croit transporté dans un autre monde. Le Burren nous fait nous sentir tout petit, l'endroit est silencieux, et le dolmen apporte sa touche mythique et celtique.

Le Burren : Bienvenue dans le désert !
Le Burren : Bienvenue dans le désert !
Le Burren : Bienvenue dans le désert !

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Dingle et sa péninsule : bienvenue dans la véritable campagne irlandaise !

L'arrivée sur la péninsule de Dingle nous a éblouis. La route longeant la côte vend du rêve et nous étions quelques peu frustrés de ne pas pouvoir en profiter plus, immédiatement... Mais notre hôte nous attendait. On s'est tout de même autorisé un arrêt de quelques minutes à Inch Beach, une très très longue plage avec vue sur les monts du Kerry. La péninsule se montre donc d'entrée prometteuse. Ici, les routes se font étroites et plus que jamais bordées d'une importante végétation, certains panneaux ne sont qu'en gaélique. Cette fois on y est : c'est la vraie campagne irlandaise ! Plus de doute là-dessus ! Heureusement que le GPS est là pour nous mener à bon port. Pour le côté campagnard, nous passerons sur le lavage du linge à la main, faute de la présence de la machine à laver pourtant indiquée... Après coup, on en rit ! 

Dingle et sa péninsule : bienvenue dans la véritable campagne irlandaise !Dingle et sa péninsule : bienvenue dans la véritable campagne irlandaise !

Le lendemain c'est parti pour faire le tour de la péninsule, mais malheureusement la pluie est de la partie... Sur la si belle route de la veille, on ne devine même pas l'océan, caché par une brume épaisse. On prend donc notre temps à Dingle, en espérant que le temps finisse par se lever. Dingle est une ville charmante, aux maisons colorées : ça met du baume au cœur malgré la pluie ! Nous ne prenons pas le temps de chercher des yeux la star locale : un dauphin, Fungie, qui a élu domicile dans la baie, et nous repartons avec l'espoir que le temps se lève enfin ! 

Dingle et sa péninsule : bienvenue dans la véritable campagne irlandaise !Dingle et sa péninsule : bienvenue dans la véritable campagne irlandaise !

Notre premier arrêt sur la Slea Head Drive est un demi-échec : il ne pleut plus mais les nuages sont trop bas pour pouvoir admirer la vue, qui, par beau temps, doit être splendide ! On patiente 30 minutes en vain, avant de repartir dépités. Puis, nous arrivons à Slea Head et nous avons le droit à notre petit miracle. Nous commençons par la plage aux pieds des falaises qui nous offre déjà un bien beau paysage, puis on grimpe en haut de la falaise : la vue est à couper le souffle, et, en prime, le soleil fait une timide (mais suffisante) apparition. Nous allons tout au bout de cette falaise voir de plus près les petites îles qui la termine dans l'océan. C'est un lieu vraiment superbe, venteux, on est sur le toit du monde (tout du moins on le croit à ce moment-là).  

Dingle et sa péninsule : bienvenue dans la véritable campagne irlandaise !
Dingle et sa péninsule : bienvenue dans la véritable campagne irlandaise !
Dingle et sa péninsule : bienvenue dans la véritable campagne irlandaise !
Dingle et sa péninsule : bienvenue dans la véritable campagne irlandaise !

On reprend la route vers un autre spot. Monsieur l'Amoureux rechigne un peu et pense que cet arrêt est inutile, forcément moins beau que le précédent. Ses doutes s'envolent lorsque nous découvrons une petite route à pic qui plonge dans l'océan avec un mini port au bout. C'est un paysage célèbre qu'on a déjà vu sur plusieurs photos, généralement avec des moutons qui descendent cette route pentue, direction les îles. C'est plutôt renversant ! On adore !

Dingle et sa péninsule : bienvenue dans la véritable campagne irlandaise !

Nouvel arrêt à Dunquin où le paysage ne peut plus guère nous éblouir. Puis nous passons par le gallorus oritary, bien célèbre mais bien payant aussi et on décide de repartir sans en avoir rien vu. Nous poursuivons vers Brandon Creek : c'est un lieu sympa avec 3 moutons sur la route pour l'ambiance. 

 

Dingle et sa péninsule : bienvenue dans la véritable campagne irlandaise !Dingle et sa péninsule : bienvenue dans la véritable campagne irlandaise !
Dingle et sa péninsule : bienvenue dans la véritable campagne irlandaise !

Comme le soleil est maintenant franchement de la partie, on se dirige vers le Conor Pass. C'est le clou du spectacle : une vue époustouflante entre les montagnes ! Seul le Mont Brandon, le plus haut garde la tête dans les nuages. Je pousse mon cher et tendre à poursuivre la route vers un petit lac indiqué sur la carte ; il me maudit au vue de la route qui rétrécit à vue d'oeil. A l'arrivée, grimpette dans les pierres jusqu'à un lac en hauteur, dans un cirque au milieu des montagnes : nature préservée et splendide ! On se sent tout petit ! La journée s'achève là, dans un émerveillement plus grand que ce qu'on attendait de la péninsule de Dingle. 

Dingle et sa péninsule : bienvenue dans la véritable campagne irlandaise !
Dingle et sa péninsule : bienvenue dans la véritable campagne irlandaise !
Dingle et sa péninsule : bienvenue dans la véritable campagne irlandaise !
Dingle et sa péninsule : bienvenue dans la véritable campagne irlandaise !

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Le fameux Ring of Kerry : époustouflant !

Pour cet article, je vous mets les magnifiques photos faites par Monsieur l'Amoureux (bien mieux que mes photos du téléphone portable ).
Nous partons de bon matin à la conquête du Ring of Kerry : une route de quelques 180km autour du Kerry, auxquels nous ajouterons les quelques km du Skellig Ring et l'île de Valentia. La journée s'annonce longue mais belle. On attaque l'émerveillement par deux points de vue non loin de Killarney : The ladies view sur le parc national et The Moll's gap. La route nous mène ensuite dans les petites villes de Kenmare et Sneem : rien de bien particulier si ce n'est cette multitude de drapeaux français à Kenmare. Après plusieurs minutes d'interrogation, nous comprenons que la ville a fêté notre 14 juillet quelques jours avant. 

 

Le fameux Ring of Kerry : époustouflant !
Le fameux Ring of Kerry : époustouflant !
Le fameux Ring of Kerry : époustouflant !

Peu après Sneem, nous découvrons une petite plage paradisiaque, eau de la couleur de celle des îles ! On a regretté de ne pas avoir pris les maillots de bain ! Peu avant midi, nous arrivons à Derrynane House ; si nous ne visitons pas la maison, on se balade sur la jolie plage. Le lieu fait rêver ; je ne résiste pas à y tremper les pieds et nous mangeons sur les rochers. Résultats = coups de soleil le lendemain ! Au bout de la plage se trouve Abbey Island : nous allons découvrir les ruines de l'abbaye et le cimetière. 

Le fameux Ring of Kerry : époustouflant !
Le fameux Ring of Kerry : époustouflant !
Le fameux Ring of Kerry : époustouflant !
Le fameux Ring of Kerry : époustouflant !

Nous continuons la route en direction de Portmagee, les points de vue sont fabuleux et on en prend plein la vue ! On se laisse séduire par une affiche "les plus belles falaises du Kerry" : ça grimpe et la route est étroite. A l'arrivée, les falaises sont payantes (4E par personne) : on râle mais on y va, et là WAHOU ! Grandioses, magnifiques, incroyables... les mots manquent tellement c'est beau. Nous passons par Valentia Island afin de voir la pointe de l'île où il y a un phare... payant of course ! Du coup, on se contente d'une balade sur les rochers : juste parfait ! Notre dernier arrêt est à Rossbeigh Beach, une longue plage très touristique mais sympa quand même. 

 

Le fameux Ring of Kerry : époustouflant !
Le fameux Ring of Kerry : époustouflant !
Le fameux Ring of Kerry : époustouflant !
Le fameux Ring of Kerry : époustouflant !
Le fameux Ring of Kerry : époustouflant !
Le fameux Ring of Kerry : époustouflant !

Nous rentrons 10h après notre départ : crevés mais émerveillés ! Il est dit que le Ring of Kerry est plein de touristes et qu'il faut choisir entre "être coincé derrière un bus de touristes" ou "croiser les bus sur de toutes petites routes !"... C'est un foin pour pas grand chose. Les routes sont grandement praticables, sauf près de Portmagee mais pas de bus donc ça le fait ! Et nous n'avons pas eu la sensation d'être dans des lieux surpeuplés de touristes. On a aimé. 

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