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La boîte à grande soeur

Aujourd'hui, je vous présente la boîte à grande sœur qui a été finalisée la semaine dernière. Pour bichette, un grand évènement s'annonce : dans une poignée de jour, elle va devenir grande soeur ! Un changement de statut dont on lui parle depuis plusieurs mois mais qui ne prend pas vraiment sens pour elle. Le but de la boîte à grande sœur est triple :

- lui faire plaisir et la faire patienter en l'absence de maman et papa ;

- des petits cadeaux pour fêter son nouveau rôle de grande sœur ;

- lui montrer qu'on l'aime toujours autant et que ce n'est pas prêt de changer.

 

 

J'ai donc cherché et réfléchi longuement pour concocter une petite boîte sympathique. Celle de notre bichette contient :

- le très joli livre "petite fille, grande sœur" qui colle parfaitement à la situation ;

- un livret "mes docs à coller" sur le thème du bébé. Les explications sont peut-être un peu complexes pour bichette mais il y a des autocollants à coller et là, on sait qu'on met dans le 1000 !

- un mini bébé sexué garçon avec sa petite couche de chez wesco.

- un sweat "meilleur sister" acheté chez vertbaudet

- un kinder surprise pour le plaisir des papilles !

- un bracelet "Hélène, merveilleuse grande soeur" acheté sur etsy (@dansmonatelierbijou), qui est trop mignon ! Je suis sûre que bichette va fondre.

- un cadre avec une photo de nous 3, histoire qu'elle puisse penser à nous, savoir qu'on pense à elle, et ça fera un joli cadre pour sa chambre ensuite.

- une jolie boîte à musique de la marque djeco. C'est le cadeau un peu spécial, précieux, pour marquer le coup de son nouveau statut de "grande sœur".

- des petits mots doux qui sont cachés dans la boîte à musique en cas de coup de cafard pendant que papa et maman sont à la maternité.

 

 

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Le huitième mois

Quel mois ! Ce fut chargé ! D'abord, ça y est, je suis officiellement en arrêt puis en congé maternité : il est temps de souffler ! Tellement temps que le 1er décembre je suis hospitalisée 1 nuit à cause de trop nombreuses contractions. Hospitalisation un peu abusive ! On ne m'y reprendra pas ! S'il y a bien un endroit où on ne se repose pas, c'est à la maternité... encore pire en chambre double ! Mais bon, ce fut l'occasion de retravailler la notion de consentement face aux soins avec la sage-femme de prépa à l'accouchement. Résultat des courses, on met en place un petit traitement pour limiter les contractions et j'ai des monito à la maison. Rien de bien dramatique en somme.

En parallèle de tout ça, il faut un peu s'activer dans les préparatifs : mon cher et tendre avance sur le parquet et la tapisserie de la chambre de bébé fraise. Moi je poursuis les faire-parts et prépare la liste pour les valises de maternités. On profite des cours de prépa pour passer du temps en amoureux : 3 restos en 3 semaines, la vie est belle ! Et un ciné ! C'est aussi des moments pour faire les derniers achats en vue de l'arrivée de notre petit chaton.

Moi je me prépare à l'accouchement : tous les jours c'est séance de yoga, respiration abdominale et points d'acupression.

Franchement, j'ai envie de dire qu'on est au top ! Mais ça c'était avant qu'on soit foudroyé (littéralement) par le covid. Bah allez comprendre, moi je ne fais le covid que quand je suis enceinte ! C'est mon ptit bonus grossesse. Si pour Bichette c'était stressant parce qu'on ne connaissait encore rien à ce virus, pour bébé fraise c'est stressant car ça arrive vraiment tardivement dans la grossesse. Je tousse à m'en décrocher le placenta ! Et je prie pour que ce satané virus ne déclenche pas l'accouchement car je ne me vois pas accoucher dans un tel état.

 

Alors je débute des calculs savants : sachant que j'ai été déclaré en MAP à cause de mes nombreuses contractions, mais que celles-ci n'agissaient pas sur un col qui restait fermé et long. Ajoutons à cela le traitement médicamenteux qui a pour effet de durcir le col.

Sachant par ailleurs, que mon corps est fragilisé par le covid et que le risque d'accouchement prématuré est amplifié par ce virus.

Sachant aussi que je tousse à faire trembler les immeubles, décoller mon placenta ou au moins un poumon et que bébé fraise doit être traumatisé par le bruit et les soubresauts ainsi occasionnés.

Enfin, sachant que j'ai accouché 10 jours avant terme pour Bichette, que bébé fraise est du genre bonne grosse fraise bien juteuse avec bourrelets en prime, et que dans ma tête je désire accoucher le plus proche du terme possible.

Etant donné donc toutes ces données, ça devrait nous faire une naissance vers le.... ? J'attends vos derniers pronostics en suivant le lien ci-dessous :

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Le projet de naissance à destination du papa

La semaine dernière, je vous expliquais que j'avais fait plusieurs projets de naissance, dont un adressé au papa. Etrange, oui, certainement un peu. Mais en fait, on attend des trucs des papas, mais on ne sait pas vraiment quoi et eux ne savent pas vraiment trop non plus ce qu'ils sont sensés faire dans l'affaire, voire ils flippent carrément. C'est après la naissance de bichette que je me suis dit qu'il avait manqué un pan à notre préparation pour cet accouchement : mon chéri avait retenu comment soulagé mes douleurs et l'avait fait à merveille, mais il était moins au point sur ce qui peut aider le travail. Quant à moi, j'avais les connaissances du fait de mes lectures, mais je n'étais plus en état de penser. Lui et moi, on a compté sur les sages-femmes mais... ce jour-là elles n'étaient pas du tout disponible pour m'accompagner dans mon projet d'accouchement physio. Du coup, cette fois-ci, je pars du principe qu'on ne peut compter que sur nous 3 : bébé, moi et le papa, chacun accompagnant, épaulant et encourageant le niveau du dessous.

Je vous partage donc ce projet de naissance adressé à mon cher et tendre. C'est en même temps très intellectuel  et en même temps très intime. Mon chéri trouve que je lui mets un peu la pression ! Et... il a un peu tiqué sur la stimulation des mamelons 🤣 moi je me marre, vous pensez bien !

 

Guide du super mari pour la naissance

 

Mon chéri, ta femme est chiante mais c'est ainsi que tu l'aimes. Tu sais combien la naissance d'Hélène m'a laissé un goût amer et combien je désire aller au bout du projet d'accouchement physiologique pour notre petit garçon. Pour résumer mon désir, je ne souhaite pas être accouchée par une équipe médicale, mais que nous donnions naissance ensemble à notre enfant et que l'équipe médicale soit là pour superviser le tout. Tu sais comme moi que les moyens hospitaliers ne permettent pas l'accompagnement de rêve que je voudrais et l'accouchement à domicile étant exclu, alors c'est sur nous qu'on peut compter. Je crois en moi et en mes capacités à donner naissance naturellement à notre enfant, mais je sais aussi que le jour de la naissance je serai dans un état de fragilité particulier. Alors je compte sur toi pour être mon roc, celui sur qui je peux me reposer, compter, celui qui m'épaulera, me boostera, et fera avec moi le bout de chemin que je n'aurais pas la force de faire seule. Concrètement, voici ce que j'attends de toi.

 

Tout d'abord, et tu le sais car on en a beaucoup parlé : interdiction formelle de me laisser seule une fois le travail débuté (sauf si je te dis clairement que je veux que tu me lâches les baskets). Je t'invite donc à prévoir ton petit sac de maternité avec des vivres pour quelques heures ou quelques jours ou à te faire livrer des McDo. Tiens tant que j'y pense, n'oublie pas ton inconfort en salle de naissance pour Hélène : pense à un petit coussin ou autre.

 

Une des choses principales que j'ai apprise et comprise sur l'art de donner naissance c'est que la femme doit débrancher son cerveau : celui qui la mène à flipper, à calculer, à réfléchir... C'est ainsi que se libèrent les hormones nécessaires à la dilatation du col. J'ai beaucoup trop flippé et réfléchi pour la naissance d'Hélène. Je souhaite donc que tu sois mon para-tonnerre de cerveau : au-delà de me rassurer, je veux que tu penses pour moi. Je vais donc te transmettre mon « savoir » sur l'accouchement physio et le jour J, ce sera à toi de penser à toutes ces choses pour moi :

- Pour favoriser le travail, il faut mettre en off le néo-cortex et activer le cerveau primitif. On évitera tout stress, toute question organisationnelle... Cela signifie qu'il faut que la question organisationnelle de la gestion d'Hélène soit gérée en amont ou que tu gères seul, à défaut. Rappelle-moi de manger et de boire régulièrement. Ce sera aussi à toi d'être attentif à mes réactions quant aux contractions pour partir au bon moment à la maternité (calculer le temps entre les contractions par exemple, voir si j'arrive encore à parler ou pas...etc). On favorisera la détente, l'intimité, le calme : une lumière tamisée est favorable à la sécrétion des « bonnes » hormones, tout comme le rire, les massages, les câlins, les bisous... Les baisers langoureux, la stimulation des mamelons, voire un peu plus, sont favorables à la sécrétion des bonnes hormones. Sans honte, à la maison ou à la maternité, la pudeur est à mettre de côté pour moi et j'espère que tu m'y aideras.

- Pour ce qui est de soulager la douleur, tu avais géré de dingue pour l'accouchement d'Hélène et je ne doute pas que tu feras aussi bien, surtout après nos supers cours de préparation à la naissance. En plus des points de pression, invite-moi à prendre une douche : l'eau aide pour la détente. Tu peux aussi m'accompagner en respirant profondément avec moi, en m'aidant à trouver des postures qui me soulageront (se suspendre, se balancer fonctionnent bien et favorisent la descente du bébé). Sache que ma bouche est un reflet de mon col (oui,oui, je ne blague pas) : « bouche molle, col mou ». Il faudra donc m'inviter à desserrer les mâchoires face à la douleur, à garder le bouche molle, pourquoi pas à chanter, émettre des sons graves ou souffler comme un cheval. J'ai aussi lu qu'un massage vigoureux des cuisses et des fesses (genre secouage de graisse) était bénéfique pour certaines femmes : ça leur permet de se détendre et par là même de soulager les douleurs. De même, on prévoira un gant de toilette pour m'appliquer de l'eau chaude dans le bas du dos (ça a manqué pour Hélène et je me souviens encore de la sensation d'avoir la peau du dos en feu.)

-Sache que peu avant la naissance (vers 7-8cm de dilatation), il y a la phase de désespérance. C'est une phase où la femme perd toute sa motivation, se dit qu'elle n'y arrivera pas, souffre comme jamais, et cède souvent à la péridurale. J'attends de toi que tu me boostes, que tu m'aides à penser à autre chose (c'est peut-être le bon moment pour les gros bisous :D) et surtout que tu ne flippes pas ! Peut-être que ça m'aidera de penser à des bons souvenirs (comme notre mariage ou les moments avec Bichette.) Peut-être qu'il faudra que tu me rappelles qu'on va bientôt rencontrer notre fils et que ça va être magique. Quoiqu'il en soit, le mot « péridurale » est banni de ton vocabulaire et si je m'apprête à la demander officiellement, rappelle-moi de patienter 30 minutes, aide-moi à me remettre dans un état de détente. Bref, sois mon roc quand je serai une mauviette !

 

Pour le moment de la naissance à proprement parler, je veux éviter épisiotomie et déchirures, ce qui signifie qu'il faut que je sois ultra détendue. J'ai découvert qu'il existe un super truc qui s'appelle la « turgescence vaginale » : en gros c'est ce qu'il se passe quand la femme est excitée afin de permettre le rapport sexuel (le vagin s'élargit). Évidemment, la turgescence a des avantages non négligeables pour favoriser le passage sans encombre du bébé et éviter les déchirures et autres joyeusetés. Franchement, si je peux éviter de morfler pendant des mois comme pour Hélène, moi ça me convient bien. Du coup, n'hésite pas à me faire petits bisous dans le cou ou à m'embrasser pendant l'expulsion (on le racontera pas à notre fils).

 

Voilà qui fait déjà pas mal. Évidemment, c'est un écrit à discuter : tu n'es forcé à rien ! Il y aura sûrement un écart entre mon désir et comment toi tu vois les choses. Bon et puis sinon ça va être super cool et on pourra dire qu'on a accouché ensemble parce que tu auras donné autant d'efforts que moi dans l'affaire 😆

Je t'aime

Ta chérie chiante

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Le(s) projet(s) de naissance

A l'approche de la fin de la grossesse, j'ai rédigé le projet de naissance. Nous en avons discuté cette semaine avec la sage-femme qui nous fait la préparation à l'accouchement et, à priori, le projet tient la route. A vrai dire, j'étais déjà très au clair sur ce que je désirais pour ce deuxième accouchement avant même d'être enceinte ! Le projet ressemble beaucoup à celui pour Bichette, à part quelques modifications qui me sont venues en lisant l'excellent livre "le guide de la naissance naturelle". Bon, certaines choses étaient un peu extrêmes mais l'esprit global du livre collait bien à ma vision des choses. Ainsi que des modifications liées à ma première expérience de l'accouchement et du post-partum.

Surtout la grande nouveauté par rapport à bichette, c'est que je n'ai pas fait un, mais 3 projets de naissance ! Le premier, classique, à l'attention de l'équipe de la maternité. Une deuxième qui est plutôt un guide à l'attention du papa. Même s'il participe avec moi aux préparations à l'accouchement, ce que j'ai rédigé lui permet de pouvoir se rappeler ce que j'attends de lui le jour J. Il a un peu la pression ! Et enfin, le dernier projet de naissance n'est pas un projet rédigé : il s'agit pour moi de me projeter sur cet accouchement. Je m'imagine régulièrement des scénarios différents. Exit les scénarios catastrophes évidemment. Le but est vraiment de se mettre dans de bonnes dispositions mentalement et de rêvasser positivement à cet accouchement. Parce que vous savez, les gens aiment bien vous raconter les histoires d'accouchement les plus horribles qu'il soit, ce qui entretient la peur autour de cet évènement. Je choisis de lutter contre les mauvaises ondes en m'imaginant du beau, pas du bisounours, du réaliste mais qui se passe bien. Et j'ai eu cette semaine une info qui va pouvoir enrichir mes scénarios d'accouchement : si bébé patiente jusqu'en janvier, il y aura au cours du mois l'ouverture d'une salle d'accouchement nature à la maternité : le rêve !

 

Aujourd'hui, je vous partage le projet de naissance classique et dans le prochain article, celui a destination du papa.

 

En ce début d'année, nous nous apprêtons à donner naissance à notre deuxième enfant, à nouveau au sein de votre établissement. Nous avons pleinement confiance en votre professionnalisme et en votre accompagnement tant pour l'accouchement, que pour nous épauler lors des premiers jours de notre bébé. Pour autant, nous désirons nous approprier pleinement ce temps de la naissance en émettant des souhaits sur la naissance que nous imaginons pour l'arrivée de notre petit garçon.

 

Pendant le (pré-)travail :

- La maman souhaite avoir la possibilité de repousser toutes démarches protocolaires à un moment ultérieur pour éviter tout état de stress qui risquerait de stopper le travail. Elle ne veut pas être séparée de son conjoint à son arrivée à la maternité.

- La maman souhaite pouvoir rester active. Elle ne veut pas être alitée avec un monitoring en continu ; elle préférerait qu'on favorise un monitoring intermittent, et pouvoir être dans la position qu'elle souhaite durant celui-ci (éviter d'être allongée).

- La maman connaît les freins à une avancé du travail : elle désire de l'intimité et éviter toute stimulation inutile (pas de lumière vive, pas d'interventions trop régulières du personnel)

- La maman souhaite éviter au maximum la médicalisation de son accouchement. Ainsi, elle ne souhaite pas être perfusée (ni hormones de synthèse, ni eau glucosée). De même, elle ne souhaite pas de procédures artificielles favorisant l'accélération du travail. Elle préfère favoriser les techniques naturelles : stimulation des mamelons, massages, recréer un cocon rassurant et favorisant la sécrétion d'ocytocine. Elle désire accoucher sans péridurale et voudrait être accompagnée, voire boostée au moment de la phase de désespérance en ce sens par l'équipe médicale. Si une médicalisation était nécessaire, nous souhaitons être informés de tout acte médical réalisé et qu'on nous en explique la raison.

- En cas de péridurale, la maman souhaite qu'elle soit faiblement dosée.

 

Pendant l'accouchement :

- La maman souhaite être aidée pour trouver la meilleure posture.

- Dans l'idéal, elle voudrait que l'épisiotomie soit évitée.

 

L'accueil de bébé :

- Nous aimerions que le cordon ombilical soit coupé tardivement. La maman aimerait réalisé cet acte, si elle est en capacité de le faire.

- La maman souhaiterait être accompagnée pour la tétée de bienvenue.

- Si la maman n'était pas en capacité de le faire, nous voudrions que le papa puisse accueillir rapidement bébé et l'avoir en peau à peau.

- Nous désirons le plus doux des accueils pour notre bébé. Sauf en cas d'absolue nécessité, nous souhaiterions qu'il n'y ait pas d'aspirations nasales ou gastriques de pratiquées sur notre enfant. Nous voulons être informés de tout acte médical réalisé sur notre enfant et qu'on nous en explique la raison. Si des soins sont à prodiguer rapidement au bébé, nous voudrions que le papa ait la possibilité d'y assister.

 

Le séjour à la maternité :

- Il est absolument essentiel pour nous que le papa puisse être présent dans les premiers jours de vie de notre enfant ; qu'il puisse être accueilli dans la bienveillance et réaliser avec la maman les gestes des soins au bébé.

- Nous souhaitons que le bain soit donné tardivement.

- La maman souhaite être accompagnée pour l'allaitement.

Nous vous remercions de l'attention que vous porterez à notre projet de naissance.

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