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Le 1er mois

Ca c'est un mois qui file vite ! A peine le temps de réaliser que hop, on passe déjà au suivant. Bon bah là j'ai été malade. Les 3 jours qui ont suivis ma découverte de la grossesse, mes intestins m'ont vraiment fait un sale coup. Il a même fallu que je prenne un jour d'arrêt. Et j'ai demandé au médecin « c'est pas un symptôme de grossesse, hein ? Je vais pas être comme ça pendant 3 mois ? ». Elle m'a assurée que non. Symptôme de grossesse ou petit virus, le mystère restera entier. N'empêche que c'était pas cool.

 

Sinon, niveau symptômes, ça a été. Quelques douleurs aux seins, histoire de dire et puis la fameuse fatigue... que dis-je ? l'épuisement ! Le truc où tu te lèves, tu te demandes déjà quand est-ce que tu retournes te coucher. La nuit, ta fille pleure et tu l'entends très très très loin et tu te dis « il faut que je me lève » et tu marches les yeux fermés jusqu'à son lit. Ce genre de fatigue insupportable. Question nausées, je suis plutôt tranquille, comme pour bichette en ce premier mois, si ce n'est sur des temps bien précis (du genre finir l'assiette froide de gratin de bichette... beurk ! Rien que d'y penser...) et des rots de Princesse Dégoutante ! Par contre, une angoisse bien plus forte que pour bichette, un espèce de pré-sentiment qu'un truc n'allait pas. Ca n'a duré que 3-4 jours, probablement à cause du fait que j'étais bien malade.

 

Bon, et puis, pour moi impossible de tenir ma langue. La règle d'attendre le 1er trimestre pour l'annoncer est un truc qui me dépasse. Trop envie de partager la nouvelle avec nos proches ! Et de partager les 1ers ressentis de cette grossesse. Alors en 10 jours, c'est annoncé à nos familles respectives et mes amies les plus proches. Je suis sur mon petit nuage. Et on commence déjà à se prendre la tête sur les prénoms...

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Les 10 fois où le Terrible two nous a le plus fait rire/pleurer/donner des envies de meurtre...

Eh oui, dans quelques jours notre chère Bichette aura 2ans. Et à l'approche des 2ans, il faut chaque jour composer un peu plus avec les humeurs de mademoiselle : le Terrible Two est déjà bien installé... et on ne sait pas quand ça va se terminer. Il y a des fois où c'est presque drôle, même si souvent on a plus envie de s'arracher les cheveux... Allez petit top 10 du pire et du meilleur du Terrible Two de notre bichette (jusqu'ici...) :

 

1. Faire ce qu'elle désire quand elle le désire : en tête de liste, mettre son chapeau, ses lunettes de soleil, ses chaussures, son manteau ou tout autre accessoire à porter de mains à toute heure de la journée. Ah ça, quand tu te retrouves à 7h30 en train de prendre ton petit déjeuner face à Bichette en lunettes de soleil, chapeau, qui mange nonchalamment ses petits morceaux de pain, tu as l'impression de partager la tablée d'une diva hollywoodienne !

 

2. Mener papa et maman par le bout du nez au moment du coucher (et le reste du temps aussi mais ils l'ont pas encore remarqué : chut!) : Le coucher c'est pas compliqué chez nous : 2 histoires, un câlin avec chaque parent, une chanson et dodo. Bon... ça c'est la théorie. En pratique, la partie « câlin » peut vite devenir trèèèèès compliquée. Parce que le câlin, Bichette le veut dans la chambre de papa et maman ou peut-être sur le fauteuil, à moins que finalement assis sur le lit ce soit mieux ? ou assis par terre ? A la fin de l'échange, t'as même plus envie de faire le câlin, tu bouillonnes littéralement ! Et tu lui dis avec tout l'amour que tu lui portes " bon ça suffit maintenant, c'est câlin ici ou pas du tout !".

 

3. Décider des lieux de promenades et crier très fort si papa et maman ne suivent pas le bon itinéraire : nous avons ainsi découverts que notre chipie avait un très bon sens de l'orientation et que si la balade en poussette ne se dirigeait pas vers le parc de jeux, nous aurions le droit à des contestations "pas là ! Là-bas !! Toboggan ! Jeux !". Et puis, le phénomène s'est accentué et maintenant, quand on se balade en poussette, elle indique toutes les rues qu'on ne prend pas en disant "par lààààà!", en chignant, of course. Je vous dis pas comme je suis détendue à la fin de la balade...

 

4. Passion magasin ! La demoiselle a une adoration pour les magasins : Ca rend nos sorties en voiture ou à pieds épiques, car elle veut aller dans TOUS les magasins (et sans demande d'achats, juste pour regarder la marchandise). La première fois que c'est arrivé, j'ai eu une crise d'un quart d'heure en voiture (sanglots et nez mouchu compris) car, vilaine mère que j'étais, je refusais qu'on aille le dimanche à 18H30... à bricomarché ! Et puis, en ce moment, on fait une petite fixette sur la pharmacie du coin : dès qu'on passe devant il faudrait y entrer. Bref, Miss Shopping est parmi nous et quand le soir je lui dis qu'il faut qu'elle dorme vite pour passer une belle journée demain, sa réponse c'est "magasin ?". Bon, j'avoue des fois, on utilise le magasin en chantage... On a honte (un tout petit peu)

 

5. « Moi toute seule ! » C'est sans doute la phrase du Terrible two ! Elle veut tout faire seule et si tu as le malheur de faire à sa place : c'est la crise ! Et si tu ne l'aides pas alors qu'elle galère, c'est la crise aussi... Elle veut mettre son manteau seule, pas de problème, mais fermer la fermeture seule... c'est un peu ambitieux, non ? Bon bah, crise du coup.

 

6. Au top du top du « moi toute seule », on a l'installation dans la siège auto... Bichette a décidé un beau jour que dorénavant elle monterait seule dans son siège auto. On lui a répété moultes fois, que ce n'était pas possible, qu'elle était trop petite. Et puis un jour où j'avais un peu plus le temps et où elle m'avait déjà bien mis sur les nerfs, je lui ai dit « ok, vas-y, je te regarde ». Je m'attendais à la voir galérer et abandonner : la leçon apprise par l'expérience, vous voyez le genre. Bon... eh bien la leçon fut pour maman car mademoiselle bichette s'est hissée seule dans son siège auto, en clamant des « oh c'est dur ! », mais elle y est arrivée. Nouvelle crise maintenant, elle veut s'attacher seule... comment voulez-vous que je sois encore crédible avec mon « tu es encore trop petite pour ça » ? Bichette 1 – Maman 0.

 

7. « MOI MOI MOI ! » : variante au « moi toute seule », il y a le « moi, moi, moi ! » qui veut dire qu'il faut la laisser faire, elle. Maman a osé mettre le riz dans la casserole sans que ça soit Bichette qui verse ? Ca vous fera une petite crise d'un quart d'heure au bas mot ! Parfois ça passerait plus vite de remettre le riz dans le paquet et de recommencer avec bichette en chef d'orchestre.

 

8. Edicter une règle et la contourner 5 secondes plus tard : Bichette est une petite fille très perspicace, qui a bien compris les règles. D'ailleurs, elle peut vous les réciter sans problème. Et puis 5 secondes après, elle les contourne, le tout en se marrant et en attendant votre réaction. Dans ses préférés, on a longtemps eu le lançage de doudou et tétine en dehors du lit... Bichette de nous dire « pas tombé doudou... pas tombé tétine. Tombé doudou, doudou fini ! » et nous de répondre « oui, ma chérie c'est ça, si tu lances doudou et tétine, doudou et tétine, c'est fini ». Et là, tu n'as même pas passé le seuil de la chambre, qu'elle se lève rapidos et balance tout par dessus bord avant de se recoucher tout aussi rapidos genre ni vu, ni connu !

 

9. Vous n'oseriez pas couper les aliments de cette enfant tout de même ?! Il était couramment acquis que nous coupions le fromage et les fruits de bichette en petits morceaux. Jusqu'au jour où, revirement de situation, Bichette s'est mise à hurler « nooooooon !!! pas coupé ! » quand j'ai osé couper en 2 son morceau de fromage. Après des cris et des tentatives de recollage sans succès, bichette a fini par se calmer. J'avais compris la leçon et je transmettais illico l'information à Monsieur Papa. Mais une semaine plus tard, celui-ci coupe en 2 un morceau de prune... horreur malheur ! CRISE !!! PAS COUPEEEEEER ! Le papa, pas bête, a imaginé mettre fin à la crise en faisant disparaître le-dit morceau coupé dans la bouche de Bichette entre deux « pas couper ma prune ! ». Manque de bol, il manquait toujours un morceau de prune et maintenant plus aucun espoir de le recoller, ce fut dramatique !

 

10. « NON » : évidemment, le Terrible two est avant tout le phase du « non ». Non à tout, absolument tout, même quand en fait c'est oui. Du coup, il faut décrypter le vrai non, du non qui est en fait un oui. Mais attention car parfois le non est un vrai non et si tu insistes en croyant que c'est un non qui veut dire oui alors là ça se transforme en « NOOOOON !!!! ». Et encore attention, car parfois, même un « non » qui s'est transformé en « NOOOON ! » était en fait un oui. Vous me suivez ? Exemple : Bichette ne veut plus manger son assiette alors que c'est un plat qu'elle adore (suspect donc). « bichette, tu en veux encore ? » - Non. - Tu es sûre parce que tu aimes beaucoup ça les patates... tu n'en veux plus ? - NON ! - Tu en veux encore ou pas (histoire d'être sûr) ? - NOOOOOOON ! - ok, ok ! Donc, le parent mange l'assiette de bichette qui se met à huler « Noooon encore ! encore patates !!!! »...

 

Et il parait que c'est une affaire qui va durer jusqu'à 3ans ? oh punaise... c'était donc le chapitre 1. Rendez-vous dans quelques mois pour les nouvelles péripéties du Terrible Two... (moi je vais pleurer en attendant).

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Et comment on va le surnommer ce bébé ??

Vous vous souvenez que Bichette, avant sa naissance, était plus connue sous le nom de « Bébé Dino ». Un petit surnom trouvé au début de grossesse à cause de la forme des bébés à ce stade qui ressemble à des petits dinosaures, et qui lui a collé à la peau jusqu'à la naissance où « Bichette » a pris quasi immédiatement le relais. Alors là, on voulait un nouveau surnom pour notre bébé. On s'est dit que peut-être le surnom « bébé Dino » n'avait pas envoyé le bon message sur notre désir d'avoir un bébé calme. C'est donc, très naturellement que je commençais à surnommer Bébé n°2 « bébé escargot ». Voilà qui nous promettait un bébé mou, mou, mou ! :D Et puis finalement, le surnom s'est imposé à travers une erreur de prononciation de Bichette lorsqu'elle chante « fais dodo Colas mon ptit frère ». Bichette, un frère, elle ne sait pas ce que c'est, par contre, les fraises, elle visualise trèèèèès trèèèès bien. La chanson dans sa bouche c'est « fais dodo ma ptite fraise ». Alors voilà, bébé n°2 sera « Bébé Fraise ».

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La grande découverte

En réalité, je me suis rapidement rendue compte qu'on s'était laissé aller à une petite partie de galipettes non protégée à une date où dame fécondité était dans les parages. Bon... d'habitude, je fais hyper gaffe mais là un petit dérèglement hormonal m'a un peu perdu dans mes dates. Bref, on a un peu merdé. Ceci dit, je n'en parle pas à Monsieur l'Amoureux, en me rappelant que pour Bichette, il a fallu tout de même 3 cycles d'essais multiples et infructueux avant d'y arriver. Alors là, c'est pas une petite galipette, une fois, qui va tout chambouler. Et au pire du pire, on a quoi ? 26 jours d'avance sur le programme des festivités ? C'est bon, on va pas en faire un caca nerveux.

Les jours passant, force est de constater que mes seins sont quand même pas tout à fait comme d'habitude. Je les scrute... je me dis que je me fais des films... et puis Monsieur l'Amoureux n'a pas l'air de remarquer quoique ce soit alors ce doit être dans ma tête.

Mais les jours continuent de passer, me voilà à 4 jours de la date de mes règles et il y a quand même un truc qui me turlupine quand je me regarde dans le miroir. Normalement, à cette période du cycle, je me trouve dégueulasse, énorme, pleine de boutons, la tête en vrac... bref, Mocheté-girl. Mais là, quand je me regarde, je me trouve hyper bonnasse ! Y'a un truc ! Le truc c'est les hormones, et clairement, c'est pas les mêmes que d'habitude : je ressemble plus à une fleur qu'à un chou-fleur. Bon, discretos, je vais m'acheter un test de grossesse (merci bichette d'être malade, je fais d'une pierre deux coups, en allant à la pharmacie dans le dos de mon cher et tendre). Cependant, mon test de grossesse planqué, je patiente. J'avais eu de telles mésaventures pour Hélène avec mes 15000 tests avec une barre quasi invisible ! On ne m'y reprendra pas. J'attends et je prends rdv avec mes toilettes et mon test de grossesse pour le vendredi matin (J+3... mouais j'ai pas une patience de fou).

Voilà pas que jeudi soir, je suis au bout de ma vie ! J'ai mal à chaque muscles de mon corps... je dis à Monsieur l'amoureux « je crois que je vais mourir ». Évidemment, il se fout de ma gueule... compassion zéro. 5h du matin, me voilà réveillée par des douleurs à l'estomac du genre qui ne trompent pas : j'ai des soucis intestinaux (pour parler poliment). Me voilà bien emmerdée (dans tous les sens du terme) parce que si je vais aux toilettes maintenant, adieu les premières urines du matin pour faire mon test. Je calcule s'il vaut mieux le faire à 5h du mat' ou attendre samedi... bon je calcule vite fait parce que j'ai quand même une vraie urgence intestinale. Calcul fait, je dégaine mon test de grossesse. RIEN A VOIR avec Bichette : aucun doute possible ! Le truc il vire aussi vite qu'un auto-test chez un covidé confirmé ! Me voilà avec 2 belles barres ! Je suis enceinte. Bon, je suis malade, mais je suis enceinte.

Retour au lit 5h15, excitée comme une puce (malade). Mon cher et tendre me demande comment je vais, je lui dis donc que je suis patraque des intestins et j'ajoute « au moins je suis toujours vivante ». et lui de me répondre « wahou quelle surprise... » sur un ton plus que sarcastique... mon sang ne fait qu'un tour : il se fout de ma gueule ?! Et bah on va rire alors ! Je lui rétorque donc «- tu en veux une autre de surprise », lui « - quoi ? », moi « je suis enceinte », lui « hein ? », moi « je suis enceinte ! », lui « bah non. », moi « bah si, je t'assure ». Ah la rigolade ! « t'es sérieuse ? » qu'il ajoute. Bon je commence un peu à avoir un doute sur le fait que la nouvelle le rende heureux. Il faut dire qu'il est 5h du matin, qu'il capte pas grand chose et qu'il fait nuit donc je ne vois pas trop son visage. Du coup, je confirme et je lui demande s'il est content quand même. Il m'affirme que oui avant de me demander « mais t'es sûre c'est pas juste un petit retard de règles ? » « -ah bah non le test est positif ! » « -ah mais t'as fait un test ? Mais tu m'as rien dit ! ». Genre, je lui balance ça sans être sûre... bon, je vous rassure, une fois la surprise passée, il l'a très bien pris et s'est réjoui. Bon, et moi j'étais effectivement malade... A suivre

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Avant l'aventure...

Et voilà ! A l'heure où j'écris ce texte, ça fait déjà un mois que bébé est installé ! 1 mois passé en un quart de seconde évidemment.

Mais revenons d'abord sur ce projet bébé n°2.

Nous en avons longuement parlé de ce projet bébé. Le fait est qu'on voulait que nos deux enfants soient rapprochés en âge. Ceci dit vu les nuits que nous fait Bichette depuis 6mois, on avait un petit doute sur notre capacité à gérer. En particulier à gérer la grossesse + les travaux dans la nouvelle maison + le travail pour chacun de nous + les nuits écourtées de Bichette. Vu comme ça, ça ne vend pas du rêve ! Mais on avait quand même bien envie de faire un petit frère ou une petite sœur à Bichette. Du coup, le plan, c'était de tomber enceinte vers mai/juin pour passer les premiers mois fatigants de la grossesse en vacances.

J'ai donc fait un petit tour chez la gynéco fin mars qui m'annonçait que tous les voyants étaient au vert pour lancer bébé 2, qu'on pouvait même le faire « maintenant, tout de suite si on voulait », et qui m'a prescrit l'acide folique à prendre pendant 2 mois avant la grossesse. La dame ne semblait pas trop croire en nous avec son ordonnance renouvelable 6 fois, avec dans chaque boite des pilules pour 3 mois. Elle nous prévoyait donc 1an et demi d'essais : encourageant !

Je n'avais pas entouré la date sur le calendrier mais dans ma tête c'était tout comme : mi-mai, on devait s'y mettre sérieusement ! Mais... car il y a un mais... c'était sans compter sur dame nature...

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