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Dormir comme une bichette !

Choses promises, choses dues. Après 2 articles sur le sommeil des bébés en général, il est temps que je me dévoile un peu et que je vous parle du sommeil de notre bichette chérie. Pour tout vous dire, j'avais d'abord rédigé cet article en racontant ni plus ni moins nos nuits et siestes avec bichette depuis sa naissance. Ca faisait un super journal de bord soporifique à souhait (du genre à endormir un bébé récalcitrant à toute forme de sommeil) mais je me suis dit que tout le monde s'en tapait de savoir comment dormait ma bichette le 18 octobre à 22h18. DONC, je recommence cet article de 0, en me centrant sur quelques temps clefs, mémorables ou anecdotiques. Laissez-moi vous conter le doux cheminement de nos siestes et de nos nuits.  En préambule, il faut signaler que Monsieur l'Amoureux et moi-même sommes de gros dormeurs, qu'à partir de 22h on somnole et à 22h30 extinction des feux, ya plus personne. On appréhendait donc les courtes nuits avec la naissance de bébé... 

 

1. Les nuits à la maternité : oh punaise ! Dites-moi que mes nuits ne vont pas ressembler à ça pour le restant de ma vie ? Pour nous mettre dans le bain, miss bichette a pointé le bout de son nez à 2h28 après 21h de travail. Après plus de 2 heures en salle d'accouchement où on rêvait de dormir (oui, je sais on est sensé dire qu'on admirait notre bébé, mais dormir nous semblait plus primordial, car le bébé on aurait toute la vie pour l'admirer !), on rejoignait pour la première fois notre chambre à 3, où nous allions pouvoir enfin nous reposer un loooong moment de... 30 minutes ! Voilà c'était lancé. Pour résumer, le séjour à la maternité, en terme de sommeil, fut merveilleux les journées, horrible les nuits. Je pense que ma fille était en mode "allez ma ptite maman, on va voir ce que tu as dans le ventre !". Donc, dès que son père passait la porte de la chambre pour nous laissait en tête-à-tête pour la nuit, mademoiselle commençait son bazar. J'ai maudit les équipes de nuit qui venaient me faire une prédiction (malheureusement exacte) de la nuit qui m'attendait :  "c'est la 1ère nuit, ça va être compliqué", "c'est la 2ème nuit, prenez là avec vous dans le lit car elle va beaucoup pleurer", "c'est la 3ème nuit avec la montée lait : c'est quitte ou double mais c'est possible que ce soit comme hier. Prenez-la au lit avec vous". Bref, des nuits de merde.... auxquelles s'ajoutaient des nénettes bavardes ou qui laissaient la télé tourner tooooute la nuit dans les chambres voisines ! Je ne garde en bons souvenirs de ces premières nuits que les quelques moments où bébé dormait contre moi et où j'étais bercée par sa respiration. 

 

2. "Mais c'est merveilleux, elle fait ses nuits !"... Ah bon ? La première à m'avoir fait le coup c'est la sage-femme à domicile quand je lui ai dit que notre bichette dormait et restait 7h sans réclamer à téter la nuit depuis le retour de la maternité, sauf que elle c'était plutôt sur le ton "ouh non, il faudrait quand même la réveiller, ça fait long sans boire pour l'instant". Les autres professionnelles se sont réjouis pour nous de ce bébé qui faisait DEJA ses nuits. Nous, on n'était pas plus réjouis que ça... peut-être parce que pendant ce que nous, nous considérions comme une nuit, la bichette nous réveillait 2 fois. Oui, 7h de suite c'est merveilleux, mais quand ça commence à 19h bah... ça s'appelle une très longue soirée tout au mieux. Ok, on est des gros dormeurs mais on ne se couche pas non plus comme les poules ! Et allez comprendre pourquoi, après le premier réveil, bichette ne redormait pas 7h, mais tout juste 3. Pour le "faire ses nuits" donc, on repassera ! Ceci dit, j'avoue que 2 réveils par nuit avec un nourrisson c'est un luxe et il ne faut pas cracher dans la soupe, surtout que s'ajoutaient à cela de belles siestes de 3h-3h30 chaque après-midi ! 

 

3. Dites adieu à vos soirées ! Le vent tourne vite et voilà pas que rapidement notre bichette galère à s'endormir.  Vous pouvez être sûr, qu'au moment où on la croyait partie dans les bras de Morphée et qu'on se posait enfin devant la télé, voilà pas qu'elle se mettait à hurler. Débutent alors de nombreux allers-retours jusqu'à sa chambre pour lui remettre la totosse, la bercer, lui refaire un énième bisou. Nous ne mangeons plus qu'en décaler et il nous faut, au bas mot, une semaine pour terminer un petit épisode de série : nous n'avons officiellement plus de soirées ! Au bout d'un moment, on abandonne la télé et on reste à l'étage : moins de chemin à faire pour aller rassurer et rendormir la bichette. Et puis, après plusieurs allers-retours, je capitule et met la demoiselle au sein histoire qu'enfin elle s'endorme ! 

 

4. Un, deux, trois, soleil ! Vous connaissez ce jeu ? A "soleil", il ne faut plus bouger. Nous, on s'est retrouvé plusieurs fois à jouer malgré nous à "un, deux, trois, soleil". Je vous dresse le tableau : Bichette s'est enfin endormie après moulte allers-retours totosse/bisous/bercements et j'en passe, dans sa chambre. Nous nous retrouvons enfin tranquille dans notre lit, on papote un peu avant de dormir et d'un seul coup on entend un petit "wouin" de l'autre côté du mur. On se fige instantanément, on se tait et on attend tout en priant intérieurement "non bichette, non, pitié, ne te réveille pas !" : version un, deux, trois, soleil, avec notre fille comme cheffe du jeu ! 

 

5. Obsessionnelle ? MOI ? Attention, ma folie va vous apparaître dans quelques secondes... J'ai rapidement mis en place un premier rituel pour favoriser l'endormissement de notre petite puce. C'est un rituel en 5 temps : 1. Je berce bichette dans une position spéciale dodo tout en répétant "chuuuut" et en lui caressant le front jusqu'à ce que ses yeux se ferment (jusque-là rien d'anormal). 2. Je berce et je compte jusqu'à 50 dans ma tête (oui bon, faut bien s'occuper...)  3. J'arrête le bercement et garde bébé dans les bras, je compte jusqu'à 50 (non je ne suis pas dingue). 4. Je pose bébé dans son lit, garde une main sur son ventre et compte jusqu'à 25 (arrêtez de rire...). 5. J'enlève ma main, j'attends à côté du lit et compte jusqu'à 25 (ok, c'est peut-être un peu loufoque...). Et enfin, je sors victorieusement de la chambre ! Durée : moins de 10 minutes, Efficacité : 99%. Vous pouvez vous moquer, n'empêche que ça marchait du tonnerre ! Pour les 1% d'échec, devinez ce qu'il s'est passé ?

 

6. "Jamais il n'y aura un enfant dans notre lit !" Ca, c'est ce que mon cher mari m'a dit quand j'étais enceinte.  Je ne lui avais alors rien répondu, tout en me disant qu'après quelques nuits blanches on en reparlerait ! Et effectivement, face au 1% d'échec du rituel obsessionnel, il nous est arrivé 4 ou 5 fois de prendre bichette au lit avec nous. OUI, nous sommes faibles, ne nous jetez pas la pierre ! Posée entre nous 2, la voilà endormie ! Elle en loupe même l'heure de la tétée tellement elle est bien, entourée de ses parents ! Et mon chéri, si réfractaire à l'idée d'un enfant dans le lit, de s'exclamer "oh elle est trop chou ! On est si bien tous les 3 !" Je vous JURE ! Cette petite lui fait perdre tous ses principes... quant à moi, je perds les pédales ! Les nuits qui suivent, je me réveille en alerte, je tâte le lit et m'écrie "elle est où ? Elle est où ?", et mon mari me répond juste flegmatique (= la tête dans le c*l) "bah elle est dans son lit"... femme horrible : quand le bébé dort, c'est moi qui le réveille ! Le pauvre ! Quant à lui, le matin, il se lève sans bruit et file se préparer pour le travail sans même s'apercevoir que je ne suis pas dans notre lit, mais dans la chambre voisine en train d'allaiter bichette. Bref, on fatigue et on est à côté de nos pompes !

 

7. Otez moi d'un doute, c'est bien moi qui me lève la nuit ? Sur les 2 premiers mois, je me sens fraîche comme la rosée du matin. Les nuits sont bien meilleures que ce que j'avais imaginé et je peux rattraper mon sommeil les après-midis pour les nuits un peu plus compliquées (qui sont d'ailleurs très rares). Étonnement, Monsieur l'Amoureux, lui, est au bout de sa vie ! Du genre yeux tout rouges et à bâiller à s'en démettre la mâchoire dès 18h30. Il trouve cela très dur et voudrait dormir ! Je lui fais remarquer que bichette est super cool et qu'en plus, ce n'est pas lui qui se lève et passe entre 45 minutes et 1h à nourrir, changer et verticaliser notre fille, deux fois par nuit. Certes, mais on ne touche pas au sommeil de mon cher et tendre : le simple fait d'être réveillé, même s'il se rendort dans les 5 minutes, suffit à l'exténuer. C'est un comble ! Je ne vous dis pas la tête qu'il a faite quand je lui ai dit "oh j'y pense, maintenant qu'on passe aux biberons, tu vas pouvoir te lever la nuit toi aussi !"

 

8. Et sinon, c'est quand qu'elle s'endort seule ? Courant du deuxième mois, on commence à avoir notre rythme. Tout de même je suis perplexe : ma bichette s'endort toute seule pour la sieste, mais cela reste impossible le soir. Pourtant, c'est le même lit, elle est fatiguée, elle est nourrie... c'est quoi son problème ? Il faut se rendre à l'évidence : le soir c'est pas pareil et puis c'est tout. J'entreprends une nouvelle mission : le but est que la demoiselle s'endorme seule pour la nuit. Vous vous dites que je suis exigeante ? Certes, mais je sais que c'est possible, je crois en elle et je lui dis. Et accessoirement, j'ai envie de récupérer mes soirées avec mon amoureux ! Et re-accessoirement, j'en ai marre de compter jusqu'à 50 ! On commence par une technique pas très correcte, un peu traître : on débute l'endormissement dans les bras et quand la miss commence à s'endormir, je la pose dans son lit. Clairement, elle ne kiffe pas ! On passe alors pas mal de temps à faire des "chuuut", y compris derrière la porte pour qu'elle reste calme et s'endorme. Le "chuuut" reste aujourd'hui encore notre arme de prédilection quand mademoiselle ne parvient pas à s'endormir seule. Et parce qu'on est un couple qui s'est bien trouvé, monsieur l'Amoureux se vante de tenir 35 secondes sur un "chuuuuut" sans reprendre sa respiration... oui parce qu'il a compté... oui, parce que je ne suis pas la seule obsessionnelle loufoque de la maison (avouez que notre côté obsessionnel annonce de grands moments quand bichette va grandir et que vous en rigolez d'avance !)

 

9. Le ballet du 3ème mois. On tient le bon bout ! 19h50 top chrono : l'un prépare le biberon et la chambre pour la nuit, l'autre prépare bichette pour la nuit. 20h, je donne le biberon à la miss dans la pénombre de sa chambre pendant que le papa fait la vaisselle de la journée. 20h15 : petite comptine "je fais le tour de la maison, je descends l'escalier, je ferme les portes à clefs, j'éteins la lumière, je ferme les volets" puis mots rassurants pendant la verticalisation, toujours les mêmes (obsessionnelle, je suis) "tu vas faire un gros dodo avec tes doudous qui veillent sur ton sommeil : il y a doudou Pinguin le gardien de la tosse, doudou Dino qui te rassure, doudou Lapinou-tout-doux qui te fait faire de beaux rêves et doudou Eléphant qui surveille que tout le monde fasse bien son job. Et puis il y a papa et maman, dans la maison, dans la chambre juste à côté qui veille sur toi. On veille sur toi pour toute  la vie entière et on t'aime fort fort fort, plus fort que tout". Un bisou et au dodo ! Généralement un petit rappel pour la forme. Et 20h35 (21h grand max quand mademoiselle est en mode excité), bichette couchée et endormie ! A nous la soirée en amoureux ! Emballé c'est pesé ! ON EST BIEN là ! Euh... mais sinon, elle fait ses nuits ?

 

10. Réglée comme du papier à musique ! Je vous assure que cette enfant a une horloge dans la tête, ce n'est pas possible autrement. Elle a toujours été d'une ponctualité étonnante. Longtemps ce fut le réveil de 1h52, puis il y a longtemps eu le réveil de 3h57 (j'exagère à peine). Et... on est resté bloqué là un certain temps... Vous allez me dire "ce n'est pas dans la tête qu'elle l'a son horloge, c'est dans le ventre !" et vous n'aurez pas tort ! A un moment donné, on commence à désespérer qu'il y ait un jour un changement d'horaires. Et puis, un beau matin, vous ouvrez les yeux à 8h et vous vous rendez compte que vous vous êtes réveillée par vous-même ! Pas de cris de bébé à l'horizon ! Surtout, ne criez pas victoire trop vite ! Cela n'est sûrement qu'un accident de parcours ! Mais quand ça se répète, ça sent quand même bon les nuits entières ! Depuis quelques temps notre bébé "réglée comme du papier à musique" est toute déréglée : un coup 6h, un coup 9h, un coup 8h. Mais ce qui est sûr, c'est qu'il s'agit maintenant d'horaires tout à fait convenables, même pour les gros dormeurs que nous sommes. Il n'y a plus qu'à croiser les doigts pour que ça perdure ! Record mondial : une nuit de 13h ! De quoi vous donner l'envie d'improviser une petite chorégraphie au petit déjeuner !

 

11. Le mystère de la sieste.  Nous en sommes à 4 semaines d'enquête quasi policière pour comprendre ce qui arrive à notre bichette pendant ses siestes. Tout s'est déréglé un beau dimanche, alors que nous avions décidé de faire un aprem jeux de société avec le papa. Nous adorons jouer et nous n'avions pas pu le faire depuis la naissance de la bichette. Mais, comme la demoiselle nous fait des siestes apocalyptiques de 3h-3h30, autant en profiter. Sauf que ce dimanche là, la bichette elle n'a pas dormi de l'aprem. C'était parti pour le plus grand mystère qu'il soit. Voici l'énigme : après le biberon du midi, votre bébé s'endort, comme d'habitude. Au bout de 45 minutes, bébé se réveille en hurlant et en se tortillant comme une damnée. Il s'en suit 1h (pas plus, pas moins) d'endormissements et de réveils toutes les 5 minutes ! Seules possibilités pour la faire dormir : l'avoir dans les bras ou être dans sa chambre et faire des "chuuut" au moindre mouvement suspect. Après 1h, bébé se rendort et ne se réveille plus ! Il faut alors aller la tirer de son sommeil car elle a largement loupé l'heure du biberon et semble partie pour sa nuit. Mais que se passe-t-il ? Et une fois de temps en temps, elle dort super bien. Alors ? Une réponse au grand mystère ? En attendant, on couche bichette pour sa sieste et mon chéri me dit "je prend le tour de garde pour le 1er pleur" 😓

 

12. Et superstitieux en prime ! Ca fait aujourd'hui 13 nuits que notre bébé d'amour n'a pas réclamé de biberons la nuit. Pour autant, on continue chaque soir à préparer le bib' de la nuit et à monter le-dit bib' et le chauffe-biberon dans sa chambre, au cas où. On a bien pensé à arrêter et à laisser le chauffe-biberon en bas, puisqu'on le redescend chaque matin sans qu'il n'ait servi. Mais que voulez-vous, on est superstitieux, on se dit qu'à la minute où on ne va pas tout préparer pour la nuit, Mademoiselle bichette va nous réveiller 13 fois dans la nuit. Alors on poursuit... jusqu'à quand ? Mystère ! On ne crie pas victoire trop vite : RIEN n'est jamais acquis ! 

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t'es rigolote. moi aussi je comptais pour Lison : jusqu'a 100 avant de sortir de sa chambre! et ca marchait pas toujours.....
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